The Blabla's Games

Le but du jeu est de sortir de l'arène où nous sommes enfermés. Puisque que nous sommes que cinq personnes, nous fessons une équipe; mais d'autres peuvent décider d'être seul, mais il faudra bien qu'il revienne vers les autres joueurs un jour ou l'autre. Les joueurs ne sont pas ennemis!


Description: C'est une très grande île au milieu de l'océan Pacifique. Le jeu commence à la plage où il y a un palmier, en-dessous il y a des armes ( trois arcs, deux épées, une lance, cinq poignards et boucliers), des sacs à dos de couleurs diverse.

But: Pour l'instant, le but est de survivre!

Danger: Il y a un volcan au centre de l'île et des bêtes sauvages se promène sur l'île.

Je cours vers le palmier, prend un arc et un sac à dos et je part SEULE, à la recherche de quelque choses ou quelqu'un qui me permettrais de sortir d'ici !! Oui, seule, car je suis une courageuse guerrière. Je partirais donc vers la jungle en laissant les autres en plan. Je me promène entre d'énormes arbres feuillus. La jungle est terrifiante, mais je résiste aux cris de bêtes féroces et au craquements de branches. Je suis fais forte et je ne me laisserais pas marcher sur les pieds! (J'ai une arme avec moi..) Je poursuivis donc mon chemin et je vois un ÉNORME sanglier en train de manger quelque chose... Je m'approche doucement de la bête, je tend mon arc, appuie ma flèche dessus et... je tire encore très lentement... ET JE LÂCHE! La flèche va se ficher dans le cou de l'animal. Il est tomber raide mort!!
-À moi la bouffe et la viande fraiche! - m'exclamai-je en m'approchant.
Je décroche la flèche, la nettoie avec ma chemise blanche, et le transporte sur mon épaule, je suis maintenant prête à faire mon feu de camp!

Premier Jour

Je marche d'un pas rapide vers le palmier et je me dépêche de ramasser un sac à dos, un arc et cinquante flèches dans un fourreau. Je me retourne vers les autres joueurs qui marchent tranquillement comme si de rien n'était. Je m’éclipse discrètement vers la jungle, car je n'ai point l'envie d'être avec les autres; pour le moment. Arrivée à l'abri des arbres, je m'adosse à un palmier et fouille dans mon sac: des lunettes nocturnes, trois petits sachets de noix, deux sachets vide, une lampe de poche, une veste, un briquet, un poignard et une carte. J'examine la carte, au milieu de l'île il y a un volcan; sur le dessin de la fumée grise s'échappe!

- Pourtant, ça ne sens pas le brûler... c'est étrange... alors ça veux dire que... BON SANG! Le volcan risquerait d'exploser d'un jour à l'autre! Ou même des heures... ou..ou...! ...Voyons!... Ne nous affolons pas pour si peu! Cela ne veut nécessairement pas dire que le volcan va exploser, mais ça veut dire qu'il est en action, oui, c'est sûrement ça, c'est ça.

Je pris la direction du centre de l'île pour aller l'examiner de plus près, m'assurer qu'il est vraiment en action ou tout simplement éteint. Je sais c'est sûrement dangereux, mais que faire d'autre?


Je marchai tranquillement dans la jungle de l'île. J'entendis un bruissement dans un buisson; je m'arrêtai net. La chance est avec moi! Silencieusement et subtilement, je sorti une flèche dorée de mon fourreau et tira la corde de mon arc; visant où j'avais vu le mouvement, je tirai. Le bruit de la flèche qui touche sa proie m’appris que j'ai visé juste. Je m'avança vers le buisson et ramassa ma proie; un lapin bien dodu. Un assez bon repas pour une personne. Je fourra la proie dans mon sac à dos jaune et je continuai mon chemin, tranquille et zen.

Après cinq heures de marche sans pause, je commençai à me fatiguer, le soleil ne tarderait pas à se coucher et il me faut trouver un abris pour me protéger des bêtes sauvages. Je ramassa quelques brindilles, ici et là, puis les déposa dans l'herbe fraîche. Je m'assis et fouilla dans mon sac, à la recherche du briquet. Je l'ouvris et déposa la flammèche sur mon tas de bois, qui s'enflamma aussitôt. Le feu grandit petit à petit et je sorti la proie que j'avais tuer en après-midi. Je ramassa une branche et y accrocha mon lapin dodu. Quelques minutes plus tard, je le trouva assez rôti et je l'ôta du feu et commença à le manger, affamée que j'étais, je l'accompagna de quelques noisettes. Après avoir gober un repas aussi délicieux (que j'aurai préféré manger avec quelques feuilles de basilics, mais bon), j'écrasai mon feu de camp et montai dans le feuillu qui était tout près. Arrivé à une branche assez haute et solide à mon goût, je sorti ma veste, la mis et me pelota contre l'arbre. Ce n'étais pas très confortable pour dormir, mais au moins j'y serai à l'abri.


Je m’endormis après quelques minutes.

Oh. Mon. Dieu. Nous. Sommes. Foutus. Pas. De. Panique.

Je vais vers le palmier j'y prend des noix de coco et je construis une petite tente à partir des feuilles et je mets les noix de coco en-dessous (au cas où tout le monde aurais faim.) Je coupe un peu le palmier avec mes dents et je fait un feu avec une roche et un morceau de bois. Je construit une tente pour tout le monde avec des feuilles. Je demande à chacun s'ils veulent être mon allier si oui ils peuvent faire dodo dans ma grosse tente. Puis je m'endors comme un bébé.

Pendant ce temps...

Bon bha u,u Quels sales égoïstes !! Ils partent tous sans même dire bonjour !! Pas croyable u,u Et c'est qui ce minable qui se croit pour monsieur monde avec ses noix de coco ? Tssss j'vais tellement pas me mettre avec lui ! Oh.que.non. Vous avez vue ses ongles ??? Dégueulasse !!! Et en plus j'suis sûre qu'il pue des pieds !! M'ok, finis mon monologue, j'vais passer à l'action moi aussi !! C'est pas parce que j'suis blonde et (selon eux) peut-être (un peu) superficielle (super quoi ?) que je vais être la première à y passer u,u J'ai pas peur moi ! J'suis une guerrière ! Comme Blanche-neige ! Owi *0* !! :va prendre LE plus beau de TOUT les sacs à dos, le rose avec une tête d'hello kitty dessus:

...

QUOI ?? MÊME PAS DE LIME À ONGLES ?? Non mais... et ark c'est quoi ces sachets dégueu ?? Tout compte fait... j'vais peut-être m'allier avec ce toto truc machin... Il a de beaux tendons et de beaux muscles u,u Il va peut-être me servir à quelque chose...genre tuer un dindon ou un truc comme ça...

HÉ HO !! ATTEND MOI J'VAIS FAIRE ÉQUIPE AVEC TOI !!

Toujours dans la jungle...

J'ai déjà préparée mon feu a l'aide du briquet que j'ai trouvé miraculeusement dans le sac, j'y ai installée deux grosses branches solides croisées vers le haut, je les ai attachée pour qu'elles tiennent solidement (J'ai fais le même processus de chaques cotés du feu). Je suis rapidement aller chercher une grosse branche et avec l'aide du tranchant de l'une de mes précieuse flèche argentée, j'ai aiguisée la pointe afin que le sanglier puisse y être accrocher de façon horizontale.Maintenant, j'attends patiement en regardant mon sanglier cuire au dessus du feu. Sa donne faim, très faim. Pendant ce temps, j'ai décider de sortir la carte que l'on nous avais fournit dans nos sacs et je m'y suis repéré grace a l'emplacement de la plage, et je me souviens être partie vers l'ouest.
- Je suis exactement là!( en pointant un endroit sur le coté gauche, vers le bas de la carte)
Ensuite, j'ai tout de suite envisagée de me rendre vers le centre de l'île. Après tout, il s'y situait un énorme volcan et lorsqu'on regardais vers le ciel, on pouvais voir de gros nuages de fumée compacte et noir.
- Il se réveille... Dis-je tout bas, comme si quelqu'un pourrais m'entendre.
Émergeant de mes pensés, j'ai tout de suite commencé a sentir une odeur de brûlé. (Surment un autre qui fais son feu, pensai-je). Soudainement, un cris épouvantable se fit entendre! Un cris Inhumain, un cris de bête. Fort et puissant, un rugissement. (Manquais plus que sa!!) Mais, l'experte que je suis, je situa tout de suite l'endroit où il se trouvait. Oui, il étais fort et puissant, mais il était très loin vers le nord. J'en estima a quelques kilomètres (6 ou 7). Après avoir mangé mon sanglier (pas tous, j'ai mis quelques morceaux dans mon sac)Je prépara mon bivouac. Je me fit un lit de fortune avec comme simple base de la mousse et des feuilles mortes. je me coucha et mon esprit s'envola dans le pays des rêves...

Deuxième Jour

Le soleil me réveilla doucement en réchauffant mon visage. Ah quel belle journée fait-il aujourd'hui! J'enlève ma veste orangée et la range dans mon sac à dos. Je descendis de l'arbre, mon ventre commença à gargouiller. Je marcha un peu et trouva trouva un buisson de myrtille, non loin il y avait de la menthe et du basilics. Oh là là! Quel chance! *o* Je me mis à déguster les myrtille. Mmm... Quel délicieux petit déjeuné! Je sortie de mon sac un sachet vide, que je remplie de myrtilles, je pris un autre sachet que je remplie de feuilles de menthe et de basilics. Je me leva et continua mon chemin.

Dix minutes plus tard, j'arriva devant le volcan. De la mince fumée grise s'en échappai; je pris mon courage à deux mains et monta en haut du volcan pour voir quand est-ce qu'il allait exploser. Arrivé au sommet, je vis que la lave n'était rendu qu'au quart du volcan; je ne peux n’empêcher de pousser un soupir de soulagement. D'après mes calculs, le volcan devrait exploser d'ici une semaine, ce qui me permettrait de m'échapper à temps. Je descendis maladroitement de la pente du volcan.

Et je vis, HAKUN4 qui me regardait. Je lui demanda qu'est-ce qu'elle fessait ici, c'est un endroit dangereux - lui expliquai-je; elle me renvoya la question. Je lui dis que je voulais tout simplement vérifier si le volcan était allumé. Elle me répondit la même chose et me demanda quand est-ce que l'éruption aurait lieu. Environ dans une semaine - lui répondis-je - le volcan est rempli au quart. Je lui demanda si on devrai s'allier, car nous sommes les plus malignes de la troupe; nous savons nous battre, nous défendre, chasser et nous avons bien d'autres point en commun. Elle accepta.

Tout partîmes chacune de notre côté, pour aller chasser. Le soleil se coucherais dans environ deux heure - m'avait-elle dit. Une heure plus tard, nous nous rencontrâmes à notre point de rendez-vous, le bas du volcan. Nous avons toutes deux fait une très bonne chasse. HAKUN4 avait eu un sanglier et deux lièvre et moi deux faisans et une grive. Nous nous sourîmes et nous partîmes vers le bout de l'île, derrière le volcan. Nous avions étudier que le volcan exploserait vers la partie Sud, mais le côté Nord de l'île sera épargné.

Après deux kilomètres de marche, le soleil se coucha et nous préparâmes notre feu. Nous mangeâmes le sanglier de HAKUN4, accompagné d'herbes de basilic et de menthe, nous prîmes que la moitié du sachet. Après avoir manger et ranger nos proies avec soin dans nos sac; nous nous pelotâmes l'une contre l'autre et nous plongeâmes dans un doux sommeil.

Avec Karamel...

*Bon ok, je fais quoi là? D'accord, elle est bien gentille et tout, mais j'ai voulu faire le chemin seule...Je ne sais pas pourquoi j'ai accepter sa, de plus, elle ne sais pas qu'une bête féroce rôde dans les parages. Je n'aime pas sa*. Je m'étais réveiller un bon matin, où la rosée matinale m'arrosait les pieds doucement et où le vent soufflais dans mon visage. L'air sentais bon la nature et ses secrets. Après un bref coup d'oeil a ma carte chiffonée, je me suis mise en route. Vers le centre, toujours vers le centre de l'île.

Après un bon 4 heure de marche, d'égratignures et de ceuillettes, je suis enfin parvenu au noyau de l'île; Le volcan. Je me suis approchée a grands pas, et en regardant vers le haut de la montagne j'apperçue Karamel qui étais penchée sur le bord du volcan. La nouille, il ne faut pas faire sa, la lave échappe des gaz toxiques... Elle se retourna et me regarda de son regard de fer. qu'est-ce que tu fais ici, c'est un endroit dangereux! me dit-elle. Je lui renvoya la question d'un ton tranchant. Elle me répondit qu'elle voulais simplement vérifier si le volcan était allumé... Et il va faire éruption quand ton volcan? lui demandai-je. Dans une semaine tout ou plus... M'avait-elle répondu. Alors c'est là que la question surgi : Voudrais-tu faire équipe avec moi, HAKUN4? Après tout nous sommes les plus malignes de la troupe; nous savons nous battre, nous défendre, chasser et nous avons bien d'autre points en commun. Je ne savais que répondre. Si je me mettais en équipe avec elle, il y aurais des point forts, mais des points faibles. Je suis une fille d'ordinaire solitaire et j'ai l'habitude du silence. Mais c'est vrai que l'on sait se battre et nous défendre, voilà le point qui trancha ma décision. J'accepta.

Nous partîme chacun de notre coté, pour aller chasser. Le soleil se couchera dans environ 2 heures, lui avais-je dis. Une heure plus tard, nous nous rencontrâmes à notre point de rendez-vous, le bas du volcan. Nous avons toutes deux fait une très bonne chasse. J'avais eu un sanglier et deux lièvres et elle deux faisans et une grive. Elle me sourit. j'hésita a lui répondre par un sourire, mais, après un effort inconsidérable, je lui renvoya son sourire. Nous partîmes vers le bout de l'île, derrière le volcan. Nous avions étudier que le volcan exploserait vers la partie Sud, mais le côté Nord de l'île sera épargné.

Après deux kilomètres de marche, le soleil se coucha et nous préparâmes notre feu. Nous mangeâmes le sanglier que j'avais tuer, accompagné d'herbes de basilic et de menthe, nous prîmes que la moitié du sachet de Karamel. Après avoir manger et ranger nos proies avec soin dans nos sac; nous nous pelotâmes l'une contre l'autre. Je n'aimais pas sa... Après 10 minutes, je me suis décolée doucement et je me suis tournée de bord. Je n'étais pas une fille collante... Dans ma tête le rugissement de la bête me hantais toujours plus fort. J'étais a bout de souffle et je suais intensément, mes vêtement me collaient a la peau. J'ouvris les yeux. Le rugissement n'étais pas seulement dans ma tête. Il était bien réel.

Je me réveille , prend mon sac a dos et mon arc .Je me fais une tente et c'est là que je vois deux palmiers légérment penchés l'un vers l'autre et avec des lianes , des feuille je construit un HAMAC . Je veux m'alonger tranquillement sur mon hamac tandis que .. j'avais oublier de me préparer une tente et il commençait a pleuvoir.Je cours vite chercher des lianes une lame que j'avait dans mon sac et un bout de bois avec un trou au milieu et je prépare un couteau;avec mon couteau je coupe du bois ; avec du bois je construis ma tente et pour finir le tout , je cherche quelques sortes de feuilles et enfin avec les feuille je couvre les bout de bois pour être a l'abris.

Pendant la nuit

Je dormais comme un bébé tandis que je me réveille en sursaut par.. un cri très aigu me réveille . je prend mon arc et mon couteau avec bien entendu des flèches . Je cherche dans l'île et je trouve une bestiole bizarre .Je l'assassine. Je la ramène devant ma tente et je me recouche.

Jour 2

Pfff mais quel plouc ce Toto ! Il ne s'imagine tout de même pas que tout le monde va vouloir faire équipe, comme ça, par pure gentillesse ?? Tssss ! Et j'ai pas l'intention de faire du surplace, ainsi, jusqu'à ce que je meurs de faim...
:gargouillement: Ouais, justement... il est où mon p'tit déj' ????

:fouille dans son sac:

Ah... bof...Au moins y'a une carte ! Donc alors nous on doit être à quelque part par ici... sous le gros palmier... hem... Des gros palmiers il y en a partout, aussi... Alors une minute... la carte indique que le volcan est là. :se tourne:
Pffff y'a pas de volcan sur cette île ! Je le verrai d'ici !!!!! C'est quoi ça ? LOL ils veulent nous rouler avec ces cartes nulles !! :déchire la carte: J'vais me débrouiller sans carte, voilà. Alors le Nord est par là... ou par là ?? Heee.... Peut-être que c'est le Sud qui est par là ? Ou encore ici...

Ouais bon...

Troisième Jour

^{Je me réveille en sentant un picotement dans le bras, d'après moi, ça veut toujours dire qu'on parle de moi, pas en bien au tout cas. Pff, je parie que c'est ce Toto, j'ai bien fais de ne pas m'approcher de lui, en plus il puait! u.u Bref, il faut toujours, que le matin, mon cerveau commence à penser à des choses pas rapport. (Soupir)}

Je m'étire et secoue HAKUN4. Aller paresseuse! -lui dis-je - Il est temps de se lever! ^o^ Je me sens tellement de bonne humeur ce matin! ^^ Même si on est enfermé sur cette *¢&?! d'île, je me sens de très positive, comme si cette journée, allait faire quelque chose de nouveau et de bien. Bref, HAKUN4 me regarda l'air bourgeonneuse, fâchée de l'avoir réveillé de si tôt le matin. Je sortis les myrtilles de mon sac et lui tendit la moitié. Elle les regarda l'air affamé et s'empressa de me les arracher de ma main. Nous mangeâmes les myrtilles et continuâmes notre chemin vers le Sud de l'île.

Après trois heures de marche rapide, nous arrivâmes enfin au bout de l'île. Quand soudain, un énorme bruit se fit entendre. Je me retourna et vit de la fumée grise s'échapper du volcan où nous étions, il y a deux jours. Ma bonne humeur s'envola d'un coup. Oups, mauvais calcul..... Au moins, nous ne sommes plus là-bas, c'est là l'importance! HAKUN4 me regarda l'air soupçonneuse. Son regard qui disait Tu-es-pourrite-en-math-on-a-de-la-chance-d'être-parties me fit grimacer. Je lui répondis du regard Ben-on-a-qu'à-faire-un-bateau. Elle me regarda, l'air insensée, comme toujours et pour toujours, il fallait que je sorte des trucs pas rapport.

Le troisième jour..

Je n'avais pas bien dormis, vraiment pas bien. Le cris de la bête me hantais et habitait les moindres recoins de ma tête. Je ne sais pas pourquoi, mais la bête... Me... comment dire? Je ne sais pas comment exprimer cela. Au petit matin, Karamel me secoue de tout bord tout coté et, bizzarement, j'en suis soulagée. ma nuit a été un vrai cauchemar et elle me tirait d'affaire, elle, la petite fille toujours souriante et de bonne humeur aux allures de mère théresa. En plus, elle ôse me traiter de paresseuse?! Non mais, essaie d'endurer tout ce que j'ai endurée en UNE nuit! Tsst. Je me lève lentement, j'ai un énorme mal de tête! J'ai regardée Karamel l'air de dire; Non mais elle a toujours ce sourire agaçant dans la face celle là? Elle m'énerve... Alors elle sortit des myrtilles de son sacs jaune fluo (... Sans commentaire) et elle m'en tendit la moitié. Je les ai regardée et tout de suite c'est allumée une lueur de mon cerveau et j'ai tout de suite compris que je mourrais de faim! Ma nuit tourmentée m'avais rendu affamée. Je m'empressa de les lui arracher de sa main. Après mon bref déjeuner, nous continuâmes notre chemin vers le Nord de l'île.

Après trois heures de marche rapide, nous arrivâmes enfin au bout de l'île, du coté Nord. Quand soudain un énorme craquement me déchira les tympans. Je me retoura exactement en même temps que Karamel et de l'épaisse fumée grise-noire s'échappait du volcan. Une chance qu'on est pas restées là v'la deux jours, pensai-je, allarmée. Je regarda Karamel d'un air soupçonneux. Sans m'en rendre totalement compte, je la regardais d'un regard froid et haineux. Tsst, dis-je d'un ton sec. Elle me regarda avec des yeux de chiens l'air de vouloir me dire Ben-on-a-qu'à-faire-un-bateau. Non mais t'es vraiment SI nulle que ça??? Comme si on pouvais se faire un bateau... et puis les autres dans tous ça? On va les laisser là, comme des vulgaires pantins a se faire griller et noyer par la lave? T'as pas d'coeur, m'exclamai-je avec un ton qui laissait sans voix. Alors je me dirigeas en courrant vers la jungle qui emprisonnait mes amis. Peu importe comment j'allais faire pour les retrouver, je les retrouveraient. Que j'y laisse ma vie pour en sauver d'autres, ça m'est égale. Même si la bête est a mes trousses, je la tuerai. Et rien ne m'en empêcheras. Absolument rien.

_{Toujours le troisième jour...}

Je regarda HAKUN4 partir en courant dans la jungle... Je resta planter là, comme une nouille, ne sachant que faire. Puis, j'eus un déclic; HAKUN4 la fille solitaire et peu sociable, disait que ses personnes étaient ses amis... On se connaît à peine... ... ... NOUILLE QUE JE SUIS! - m'écriai-je. Et je partie en courant vers le volcan.

Essoufflée et épuisée, j’arrivai enfin au volcan. De la fumée épaisse me fit tousser. Le volcan crachait des boules de feu et la lave coulait, elle avait détruit les arbres non loin de sa cime et s’avançait de plus en plus en détruisant la jungle et ses habitants. J'entendis un cri de bête horrible, il me glaça les veine et toute envie de sauver les autres s’évapora et une envie irrésistible de m'enfuir le plus loin possible me vint à l'esprit. Je me repris bien vite: Allons Karamel, tu n'es pas une idiote, utilise ta tête et cours! Je continua de courir et sauta sur les cimes d'arbre qui restait au-dessus de la lave; quand je touchais un, il cédait sous mon poids. Toussotant et crachotant, je réussie à dépasser la lave et couru vers la plage.

Le ciel était envahi de fumée, l'air était irrespirable. La nuit tomba. Le cri de la bête se fit entendre. De plus en plus fort...

Le volcan était maintenant en ébulition. De la lave épaisse, orange et blanche coulait et détruisait tout sur son passage. Des morceaux de pierres enflammés arrivaient de nul part et retombaient dans un puissant fracas qui cassait la sime des arbres et qui s'écrasait un peu plus loin. J'étouffais. Et je savais que la bête me pourchassait. Elle était proche, j'avais l'impression de sentir sa respiration dans mon cou. Des larmes coulaient le long de mes joues sales. De la cendre tombaient en fine neige et se déposaient sur le sol et dans mes cheveux. C'est alors que j'entendis des bruits et des cris de personnes bien réelles. Je savais qu'ils n'étaient pas bien loin et je me dirigeas vers eux. Je sautais par dessus les arbres qui jonchaient la terre et par dessus de grosses branches enflammées. Mais, aussi vite que je puissent le dire, je trébucha! La bête sauta au dessus de moi et retomba sur ses pattes non loin de moi. A peine 3 mètre nous séparait.

J'eu pleinement le temps de l'observer et je crus voir un monstre sur pattes. Des grosses pattes poilues et griffées. Je monta lentement mon regard vers son visage et j'y vis de petits yeux plissés injectés de sang. Une haine s'y enfouissait, c'étais facile à deviner. Il avait aussi une grande gueule hérissée de grandes dents affutées comme des rasoirs et une grosse tête ornée d'une crinière sale et brune. Un loup-garou. Rien de plus ni moins qu'un gros et féroce loup-garou...

La seule défense qu'il possédait c'étais ses griffes et ses dents. Moi, j'avais mon arc et mon poignard. J'opta pour le poignard ce coup ci. Je jeta mon arc loin dans les flammes et je m'arma de mon poignard argenté. Je crispa les poings et le regarda droit dans les yeux, le dents serrées. Il fut le premier à attaquer. Il me sauta dessus férocement en rugissant et empoigna mon poignet armé des mon poignard. Je lui donna un gros coup de genou dans le ventre, un coup de pied sur le genou et, sous le choc de mon coup, il relacha mon poignet endolori. j'eu le temps de sauter dans les airs et de lui donner un puissant coup de pied dans la gueule. Il recula mais ne rennonca pas. Alors il me frappa en plein ventre et me griffa la joue. je saignais, mais ce n'était qu'une large égratignure. Il me pris le bras et il me le torda si fort que je cru qu'il s'était brisé sur le coup. Je n'avais plus de souffle et il me tordait encore le bras. Il en profitat pour me lacéré le ventre et me mordre le bras. Je cria. Mon bras était en feu, il brulait sous l'effet de la morsure. j'agi. Je serra mon poignard et le lui enffoncas dans l'épaule. ensuite, je le retiras et, puisqu'il m'avais lacher le bras, je lui planta mon couteau jusqu'à la garde dans le coeur. Il rugit. Son corps massif émit un bruit sourd en touchant le sol. Je souris a la lune qui brillait au-dessus de moi avant de m'écrouler. Il était mort dans une flaque de sang. Kova et toreado m'avaient rejoins et m'avais soulevée, l'un me tenant par les jambes, l'autres par les dessous de bras. il courure longtemps, mais j'étais évanouie, le sang qui ruisselait sur mon bras, le ventre quasi éventrer et le la tête cognante. je ne voyais rien, seulement le néant et le noir. La bête était morte... Cette fois ci, je n'en avais aucuns doutes.

Troisième jour, la nuit

Le combat entre HAKUN4 et la bête sauvage avait fait rage. Kova et Toreado transportèrent une HAKUN4 évanouie; je me précipita à leur rencontre pour les aider. La pauvre HAKUN4 a pris beaucoup de risque en battant ce loup-garou, elle faillit y rester, personne ne douteras plus d'elle maintenant. Trois fois, la lave nous a rattrapée et nous avons failli être brûler. De juste, nous nous échappâmes au volcan et nous arrivâmes sain et sauf à la plage. Nous portâmes HAKUN4 jusqu'à l'eau, où on s'assit dans l'eau peu profonde. La lave s'arrêta net au contact de l'eau. Nous l'avons échapper belle! Puis ma pensée s'égara sur Elites...

- ELITES! -criait-je tout d'un coup - Où est Elites?
- Je ne sais pas...? - répondit Kova.
- Moi non plus... Pff! - dit Toreado, il avait pas mal l'air de son foutre l'idiot.

L'aube du quatrième jour se leva. La lave disparut peu à peu. Je les foudroya tout les deux du regard.

- Tenez, leur dis-je en sortant un kit de soin de mon sac, soignez HAKUN4 pendant que je vais chercher Elites.
- Mais.. mais... - commença Kova.

Je ne l'écouta point et partit dans la jungle, on fessant bien soin de ne pas marcher dans les quelques flaques de lave, à la recherche d'Elites.

Il fait nuit. Je crois. Je me vide de mon sang, je le sens. Je suis réveiller dans ma tête mais pas dans mon corps. Mon esprit est éveiller mais je ne peux pas bouger une seule partie de mon corps. Il me fait atrocement mal, mon bras brûle, il est en feu. Mes veines sont en ébulition, et je souffre intesement. Mon ventre se baisse et se relève, sous ma faible respiration. Et quand il se lève, je sens les plaits qui s'ouvrent et se ferment. j'ai mal, trop mal. Le pire; je ne peux même pas ouvrir les yeux. Je ne vois pas ce qui ce passe autour de moi, mais ce dont je suis certaine c'est que je suis étendu dans l'eau peu profonde. je sens la caresse de l'eau chatouiller mes bras, mes jambes et ma tête. Et cela m'apaise légèrement. je sais aussi que Kova et Toreado sont avec moi. Je ne sais pas ce qu'il font, mais je suis certaine qu'ils essaie quelque chose pour me guérir. Karamel est partie, je l'ai entendu crier le nom d'Elites et dire qu'elle partirai a sa recherche. Étrangement, j'ai confiance en elle, je sais qu'elle va réussir et au plus profond de mon coeur, je veux l'accompagner, mais je ne peux pas bouger, ne serai-ce que d'un pouce. Alors, résignante mais compréhensive , je me détend les muscles un peu. Aie. Soudain, je me rapelle avoir tuer la bête. La bête, elle même qui m'avait fait d'atroces blessures. La même qui me hantait depuis déjà quelque jours. La même que j'avais abattue de mes propre main. Maintenant, mes mains étaient souiller de son sang. Même la plus pure des eaux ne pourrait me nettoyer completement de ce sang. Je le savais.

Je sens de l'eau rentrer dans mes plaies et cela fait mal. C'est atroce, mais je ne flanche pas. On m'a déboutonner la chemise tentôt blanche, maintenant baignée de sang et de terre. On m'a ensuite nettoyer les plaies du ventre et du bras avec l'eau de la mer, pour chasser le sang seche qui avait arrêter de coulé 5 minutes avant. L'eau salée brulait mais elle était froide et je me sentais raffraichi. Ensuite, pour atténuer mes souffrances, Kova m'avait fait avaler une décoction d'herbes a base de datura, dont elle gardait jalousement la recette. Malgré la légère fièvre qui m'agitait encore, je souffrais beaucoup moins. Je pouvais maintenant bouger mes doigts, mes pieds et je pouvais parler et ouvrir les yeux. Malheureusement, la morsure sur mon pauvre bras m'empechait littéralement de faire un seul mouvement. Alors, on m'enduisi la plaie avec une pomade miracle dont personne ne connaissait vraiment la formule. La pomade était froide et douce, ce qui ne me faisais pas souffrir. Par contre, c'est le mouvement des doigts qui l'enduisait qui me faisais mordre les lèvre pour ne pas crier. Après avoir fais le même procédé sur les plaies de mon ventre et attendu que la pomade sèche, ils m'ont soulevés doucement le dos pour me bander le ventre avec les bandes qu'ils avaient trouvé dans la trousse de secours. Par la suite, Toreado m'avait bandé le bras seul car Kova trouvais cela trop repoussant. Femelette... Quand il eu fini, je lui souris et lui dis que je voudrais me reposer un peu, car tout cela m'avait exténuée.

Maintenant que la lave était sèche et qu'il n'y avais plus une seule trace de feu, Toreado et Kova me firent un lit improvisé en rassamblant des feuilles de palmiers et de la mousse douce et confortable. Ils m'y ont déposés et je me suis installée du mieux que je le pouvais. J'ai ensuite levée les yeux aux ciel. Le ciel était parcouru d'étoile toutes plus brillante les unes que les autres. Elles sont peut-être lointaine mais leur lumière est chaude, et seules elle savent effacer les ténèbre qui englouti mon coeur. Je scruta le ciel. Les étoiles me rendirent mon regard, indifférentes, gardienne d'un autre monde. Un monde parfait où il n'y a que de paix. Où il n'y a pas de douleur et où j'aimerais vivre... En regardant les cieux étoilés, je me suis endormi. Je me suis endormi en pensant que le chemin des étoiles s'ouvriras peut-être à moi un jour... Ou pas.

Quatrième jour, dans la jungle...

J'ai fouillé partout dans l'orée de la jungle et je me suis décidée à aller plus loin. Après quelques minutes de marche, je vis le sac à dos et l'arc d'Elites accroché dans un chêne. Oh non... dis-je dans un gémissement. Je monta maladroitement au grand arbre. Arrivé à la branche pendante, je ramassa l'arc et le sac d'Elites. Elites? murmurai-je doucement. ELITES! criai-je, paniqué. C'est impossible...elle ne peut pas... Si elle le serait, j'aurais trouvé son cadavre... à moins qu'il soin brûlé? Je serra les dents. Je suis sûr qu'elle n'est pas loin... Je repris ma route.

Après un trentaine de minutes, sans avoir trouvé nulle trace d'Elites, j'arrivai au volcan. Je regardai sa silhouette imposante et me demanda si finalement, Elites n'était pas... morte. Allons Karamel, ne perd pas courage! - me suis-je dit. Je poussa un soupir de désespoir et continua mon chemin. Peut-être a-t-elle eu le temps d'aller de l'autre côté du volcan et d'atteindre le côté Nord de l'Île? Mais pourquoi aurait-elle abandonnée ses choses? Le ciel prit une teinte orangé, ce qui me fit penser à l'explosion du volcan qui n'avait lieu qu'hier.

Une heure plus tard, le volcan loin derrière moi, le soleil se coucha. Mon ventre gargouillait, je n'avait rien mangé de la journée. Je fouilla dans mon sac et termina mon sachet de myrtilles. Mon ventre ne s’apaisa pas pour autant et j'étais trop épuisé pour chasser. Je m'accota à un pin et m'endormis aussi tôt dans un sommeil inquiet...

Un doux rayon de soleil me caressa la joue. J'ouvris les yeux. Le soleil est déjà levé! J'ai dormi combien de temps, moi...?Je me redresse lentement et regarde autour de moi. Doucement, je baisse les yeux vers mes pieds nus. je les bouges et essaye de bouger mes jambes. Mais... Mais elles bougent!!! Voyons voir si elles peuvent me supporter... Je me lève posément et je pose un pied sur le sable fin, ensuite je pose l'autre et j'avance en essayant de garder mon équilibre. Étrangement, j'avance comme si je n'avais pas été blessée. Voyons voir maintenant ce bras. Je le soulève... Mais une douleur fulgurante le traverse. Alors je me résigne, et je le baisse, en le gardant bien droit le long de mon corps. Heureusement, je peu bouger aisément le reste de mon corps sans avoir trop de mal. L'entidote que j'avais avaler avait donc fonctionnée! Woah... Soudain, le visage de Karamel me viens en tête! Oh non... Elle est partie depuis combien de temps celle-là? une journée? Elle est peut-être en danger, je dois aller la rejoindre !!

Je me dirige donc vers la jungle quand une main me rattrape par le bras non blessé. Toreado.
- Lâche moi, je dois aller rejoindre Karamel, lui dis-je sévèrement.
-Tu ne bougeras pas! Tu es blessée HAKUN4...
-Et alors? je ne supporte pas de ne rien faire! En plus, elle est peut-être en danger! Maintenant, lâche moi, fis-je en essayant de me détache de sa poigne de fer.
-HAKUN4... Tu dois rester. Si tu veux, j'irais la voir maintenant. Mais toi, tu est beaucoup trop faible!
-Je ne suis pas faible! dis-je en vacillant légèrement.
-Ah non? regarde toi bon sang! tu fléchi a chaque pas! Tu est gravement blesser et il te faut du temps pour guérir. En plus, je peux très bien aller la chercher tout seul, j'ai l'étoffe d'un guerrier!
-Arrête donc de te vanter, lui crachai-je au visage.
-Tu ne bougeras pas d'un poil tant que je suis là.
-Tsst. C'est pas toi qui disais vouloir aller la chercher a ma place? Si tu y vas, tu ne pourras malheureusement pas me surveiller, lui dis-je sur un ton de défi.
Il sembla hésiter avant de répondre. Il jeta un regard autours de lui, sans lacher mon bras, et il reperra Kova, assise près d'un feu en train de manger des restes de sanglier, l'air dégoutée.
-je ne pourrais peut-être pas te surveiller mais Kova, si!
-Quoi? on parle vraiment de LA Kova? celle qui a une tête de moineau? non mais tu rigole j'espère!
-j'ai l'air de rigoler?! Elle a peut-être l'air sotte, mais c'est une guerriere elle aussi.
-Pfft, j'te figure que j'ai abattue un loup-garou a main nu! Tu crois quand même pas qu'une blondinette pourras me déjouer? Rah, s'il-te-plait Toreado! Karamel est mon amie, et je ne survivrais pas si je la perd. Je sais, je sais, j'ai l'air dune fille dure et sévère qui ne se laisse pas approcher et qui n'a pas beaucoup de jasette, mais je m'attache au gens Toreado. Comme je m'y suis attacher, a toi et a Kova aussi! Je t'en pris, laisse moi aller la chercher, lui dis-je avec un regard brillant de larmes.
Toreado sembla attendri pas ma sincérité et mon regard suppliant. Finalement il me lâcha presque a contre-coeur et je le regarda d'un air reconnaissant. Je fila prendre mon sac, en enfoui des restes de sanglier, mon poignard maintenant propre, mon briquet, ma veste, mes sachets, etc. Bizzarement, en saisissant mon poignard, mon coeur se serra. Ce poignard était le même que j'avais utilisée pour tuer la Bête. Le même qui c'étais enfoncé dans sa chair et qui avait fais jaillir un marre de sang.
-Fait bien attention, parce que si tu meurs, j'te tue, crois moi, me dit Toreado d'un regard perçant.
Je lui souris et je m'enfonça dans l'épaisse jungle qui renfermait Karamel et peut-être même Elites.

Cinquième jour...

Non, non, non! C'est pas vrai, c'est pas vrai! Elites!


Le soleil c'était levé, il y a déjà deux heures. J'avais fouillé au peigne fin le côté Nord de l'île et je n'ai rien trouvé. Je dois la trouver, je dois la trouver! J'étais au désespoir, épuisé, fatigué, Elites, elle ne pouvait pas être... J'arrivai sur la plage où moi et HAKUN4 nous étions avant l'éruption du volcan. Je regardai la plage d'un œil vitreux. Je vis une forme étendue sur le sol. Je vis Elites qui baignait dans son sang. Elites? - dis-je doucement - Elites? Son corps était couvert de blessures, dans une position bizarre. Je m'approcha de son corps inanimé. Ses blessures ressemblaient étrangement à celle d'HAKUN4. Je regarda son visage et ses yeux regardaient... le vide. Non...non! Ce n'est pas vrai...! Je passa ma main sur sa poitrine et je ne sentis aucun battement de son cœur. Des larmes chaudes se mirent à couler de mon visage. C'est...cette bête...ce loup-garou qui l'as tuée, je reconnais les blessures. Ce n'est pas vrai! La bête a eut le temps de faire du mal! HAKUN4 ne l'as pas tué assez tôt! Oh non! Oh non! Pleurant et désespérant, je m’écroulai sur le sol, inconsciente.

On va tous mourir...

À la minute où je me suis enfonçée dans cette jungle, presque 2 heures plus tôt, je me suis dis que Toreado avait peut-être raison. Ma blessure au ventre avait maintenant quasiment toute guérit mais celle du bras n'était pas à son meilleur. Admettons qu'elle était moins pire qu'au début, mais elle restait une souffrance constante. Même si le volcan avait détruit plus de la moitié de l'île, il restait beaucoup d'obstacles à franchir. Comme des troncs d'arbres, des énormes trous dans la terre, les grosse pierres volcanique ancrées à même le sol. C'était un désastre naturel... À chaque fois que je devais sauter pour enjamber un tronc, je sentais ma blessure au bras se rouvrir, même si je savais que ce n'étais pas le cas. Alors, je serrais les dents toujours plus fort a chaques sauts. Un moment donné, mon ventre gargouilla, mais je n'avais visiblement pas les forces pour aller chasser du gibier. Alors, je m'assis sur un gros tronc d'arbre et je sorti le reste de sanglier froid et mon sachet de baies rouge. Je les englouti à toute vitesse. J'aurais plutôt dis empifrer, car mon sanglier fût dévoré en une minute et mes petites baies furent avalées en moins de deux. Après ce léger goûter, je me dépêcha d'aller chercher Karamel.

Cela me prit seulement 10 minutes pour arriver à une grande plage. Je la parcouru des yeux 3 minutes et j'entendis des sanglots lointain. Des sanglots de femme. J'ouvris de grands yeux ronds et j'apperçue une petite tache au loin. Elle semblait recroquevillée sur quelque chose d'inanimé. Je m'approcha en douceur et je découvris que les pleurs provenaient de la fille agenouillée. Karamel. Je couru vers elle à grands pas, en oubliant mon bras mutilé. Elle ne se retourna même pas. Je toucha son épaule tramblante et elle et se retourna férocement, prete à me sauter dessus. Mais je resta neutre et, lorsqu'elle me reconnue, elle me sauta dans les bras en pleurant et en murmurant avec difficulté ''Elites''. Je sera les dents et ferma les yeux sous le choc, car non seulement j'avais retrouvée Karamel, mais elle m'écrasais le bras. Elle recula en se rendant compte de son erreur et elle se remit à pleurer à chaudes larmes. Je la regarda avec un sourire triste.

-Karamel, calme toi d'accord? essaye de respirer un peu et calme toi...
-Je...je... je ne peux... paaas! dit-elle en reniflant.
-Oui tu le peux Karamel,murmurai-je en lui prenant délicatement la main de ma main intacte.
-... Je vais... essayer.
Elle aspira goulument l'aire plusieurs fois et la relâcha dans un souffle. Elle le fit 5 fois, et pour l'aider, je l'imita. Une fois calmée, sans lâcher sa main, je m'approcha du corps ensanglanté derrière Karamel. Elle détournait le regard. Après avoir compris qu'elle ne pouvais pas regarder plus lontemps, je lâcha sa main et je m'agenouilla pres du corps d'Elites. Mon coeur fit deux tours en voyant qu'elle avait les mêmes balafres que moi. Mais en beaucoup plus nombreuses et beaucoup plus profondes. Je remarqua que je tremblais des lèvres, et que des grosses larmes s'étaient échappées de mes yeux. Sans plus attendre, je demanda à Karamel:

-Elle est...
-Morte? Termina-t-elle a ma place. D'après toi, fit-elle avec un mélange de tristesse et d'amertume.
Quelle question stupide... Bien sûr qu'elle est morte, qu'est-ce que j'ai cru? qu'elle survivrait à ça?! Impossible. Elle a le triple de mes blessures partout sur le corps. Une haine sauvage m'envahi soudain. Cette haine était destiné au loup-garou. J'avais le goût de le retrouver et de le déchiqueter en milles morceaux. De lui assigner toute les blessures qu'il avait fait à Elites et à moi. Peut-être même à d'autres animaux. J'avais cet envi de lui arracher la tête. Je bouillonais de rage. Je me tourna vers Karamel.

-Nous allons la mettre à la mer sur un bateau et la laisser voguer au loin, pour lui rendre ''hommage''. Ensuite, nous partirons rejoindre les autres et nous dégagerons de cette île maudite.
-D...D'accord...
Il était temps de laisser cette île et de partir d'ici. C'était plus qu'urgent. Tout le monde seraient d'accord, il n'en faisait aucuns doutes.

Je regardai la petite barque qu'HAKUN4 et moi avions quelques minutes plutôt, pour rendre hommage à Elites. Les larmes chaudes continuaient de couler sur mes joues. J'aurais tant voulu... qu'elle ne nous quitte pas. Je serai toujours la main d'HAKUN4. Cette bête, ce loup-garou... j'ai tellement envie de le trucider, planter mon poignard dans sa chair le voir souffrir... Mais il est déjà mort... À moins que... non... il ne pourrait pas y en avoir... d'autres?

- HAKUN4 - murmurai-je - Es-tu sûr qu'il n'y a pas d'autres loups-garous sur cette île? Et si ce n'était ce loup-garou qui avait tué Elites? Et si c'était... une meute?

HAKUN4 reste silencieuse un moment, puis elle dit :

- Ce serait possible, mais alors...

Elle lessa sa phrase en suspend. Il serait donc impossble de quitter cette foutu île? - me dis-je au désespoir. Je lâcha sa main. Nous fîmes demi-tour et nous traversîmes la jungle. L'après-midi est déjà largement passé, et nous avions à peine traversées la jungle que le soleil se coucha.

- Il faudrait nous trouver un abris - dis-je à HAKUN4.

HAKUN4 hocha la tête et nous cherchâmes au alentour un abris. Il serait mieux de dormir dans un arbre? - dis-je à voix haute - Ce n'est peut-être pas confortable, mais nous serons à l'abris. Elle tourna la tête et me regarda suprise. Oui, bonne idée - me répondit-elle. Nous montâmes dans le premier arbre, assez solide à notre goût, et nous nous mirent chacune sur une branche. Nous nous endormirent finalement dans un sommeil inquiet, et le ventre creux.

Nous avions rassemblées de grosses branches anisi que d'épaisses lianes afin de construire la barque dans laquelle Elites allait reposer et flotter tranquillement vers l'horizon. Je n'avais pas vraiment connu Elites, mais je savais qu'elle devait être une véritable amie. Je retenais mes larmes et ce simple geste me brûlait les yeux. Après avoir garder le silence quelque temps et observer Elites qui disparaissait peu a peu, Karamel me posa une question toute simple mais néamoins très... délicate.

- HAKUN4, me dit-elle, Es-tu sûr qu'il n'y a pas d'autres loups-garous sur cette île? Et si ce n'était ce loup-garou qui avait tué Elites? Et si c'était... une meute?

Je resta silencieuse un moment, afin d'enregistrer la question. Après mure réflexion, je dis;

-Ce serait possible, mais alors...

''Mais alors il faudrait partir maintenant. Et surtout, surtout, rejoindre les autres au plus vite. Ou alors... nous mourront.'' je n'avais pas fini ma phrase, car je ne voulait pas trop effrayer Karamel. De plus, elle pleurait déjà la mort d'Elites et je savais que personne n'aurait les forces nécessaires pour abattre encore des loups-garous. Je savais qu'elle savait ce que je voulais dire. Si j'avais gagnée ses blessures en tuant un seul loup, je n'osais pas imaginer avec une meute. Karamel me lâcha soudain la main et nous fîme demi tour vers les bois afin d'aller retrouver les autres. Nous venions juste de quitter la plage que le soleil se couchait déjà. Arriver à peine au milieu de l'île, Karamel lâcha;

- Il faudrait nous trouver un abris...

J'hocha la tête tranquillement et nous cherchâmes un abris sécuritaire afin d'y passer la nuit.

-Il serait mieux de dormir dans un arbre? Proposa-t-elle, ce n'est peut-être pas confortable, mais nous serons à l'abris.

Je la regarda, surprise qu'elle propose une telle idée, et, toujours en la regardant dans les yeux, j'hocha la tête en disant Oui, bonne idée...Aussitôt dit, aussitôt fait, nous reperâmes un arbre gigantesque, épargné par les flammes et les roches, et nous nous installâme chacune sur une grosse branche assez solide pour soutenir notre poids. Karamel s'endormit comme une bûche. Je crois que les épreuves l'ont épuisée... Ensuite, ce fut a mon tour de m'endormir, les paupières lourdes de sommeil. j'aurais voulu monter la garde plus longtemps, mais j'étais moi aussi exténuée. De plus, on avait chacune le ventre criant de faim. Bizarrement, mon bras avait de nouveaux retrouvé sa vigueur, mais il était plus faible qu'avant, bien sûr.