The Blabla's Games

Je rêvai. Ou plutôt, je cauchemardai. Je n'arrêtai pas d'assister à la mort d'Elites, en boucle. Et encore et encore, je voyais les mêmes images : Elites entourée par une meute de loups-garous. Les bêtes lui sautant dessus, la mordant, la griffant, la fessant souffrir. Elle criait, sans cesse, de douleur, de souffrance, elle les suppliait d'arrêter. Et finalement, il abandonnait son corps, à demi-mort, sur la plage. Elle m’appela, dans un dernier murmure : Kara...mel... C'est la dernière parole que j'entendais d'elle et son âme l’abandonna pour aller dans un monde meilleur. Et je revoyais la même scène, les mêmes images. Je voyait Elites mourir, encore et encore. J'aurai tant voulu crier, tant voulu l'aider... Mais, je ne pouvais pas bouger d'un muscle, pétrifié, je ne pouvais crier, muette.

°°°

Je me réveillai en sursaut. L'aurore était levée. Je secoua ma tête pour chasser mes idées noires et je m'étirai. HAKUN4, le sourire au lèvre, dormait profondément. Silencieusement, l'arc à la main, je descendis de l'arbre. Je comptais chasser, de cette façon, mon ventre gargouillant et celui d'HAKUN4 serait repu pendant quelques temps. Je marchai quelques minutes avant d'entendre un bruissement dans un arbre. Je vis l'aile d'un faisant à travers le feuillage. Je fis siffler mon arc et elle atteignit sa tête. Il tomba de son arbre, mort. Je m'approchai et enleva la flèche de sa tête. Je la pris dans ma main et je pris le faisant par la tête. Je me dirigea vers la rivière que j'avais croisé et m'y pencha pour nettoyer ma flèche, que je remis dans mon fourreau. J'en profita pour y boire de tout mon soul. Je me levai et me redirigea vers le grand arbre. Sur le chemin, je ramassai quelques branches. Après quelques mètres, je vis enfin le grand arbre dans mon champ de vision. Je déposai mes brindilles et j'en fis un petit tas. Je pris mon sac, que j'avais laissé dans l'arbre, et y sortis mon briquet. J'allumai un feu, qui ne prit que quelques minutes à grandir. Je mis mon faisant à rôtir. L'odeur alléchante réveilla HAKUN4. Elle descendit de l'arbre et me sourit. Je lui rendit son sourire après quelques minutes d'hésitation. Je partageai le faisant en deux parties équitables et donna lui sa part. Tellement affamé que nous étions, nous dévorâmes le faisant en moins de deux.

- Il serait temps d'y aller maintenant - me dit-elle après avoir ronger les petits bouts de viande sur les os.
- Oui, tu as raison - lui répondis-je.

Nous nous levâmes, éteignîmes notre et feu et nous ramassâmes nos affaires. Nous prîmes la direction de la plage d'un pas rapide.

Et voilà, j'avais tuer le dernier loup-garou. Il gisait a mes pieds, son sang gluant et chaud se répendant autours de lui. Je regardais sa carcasse poilue avec un sourire carnassier dans le visage. Les autres bêtes de la meute gisaient, eux aussi, autours de moi. Il y en avais partout. Les yeux brillant de vangeance, je me pencha sur le monstre mort. je trempa le bout de mes doigts dans son sang rouge. Il était brûlant, mais qu'est-ce que cela faisait du bien! Lâcher toute la colère qui sommeillait en moi ne pouvais me faire éprouver que du plaisir. Je sentais mes veines boullir et mon sang circuler a toute vitesse. Mon coeur battait contre ma poitrine comme un tambour. Je laissa échaper un rire doux de ma gorge, qui se transformat en un rire satanique. La haine s'emparait de moi. Je la sentait pousser en moi comme de grandes et fines racines. Grâce à cette rage, autrefois tapis au fond de mon coeur et maintenant libre, j'avais assassinée plus de 5 loups. Et ainsi, j'avais venger Elites.

†

Je rêvais. Oui, je rêvais! Et je dormais en pensant a ce rêve ecxitant. Je savais que le soleil était maintenant lever, car je pouvais sentir la caresse chaude des doux rayons du soleil sur ma peau. Peu importait que je dormais sur une branche étroite et incommode, c'étais comme si je dormais sur un lit confortable et moêleux. Mes lèvres s'agrandire en un sourire imbécile. J'entendis Karamel descendre de l'arbre, elle avait l'arc a la main. Dommage que j'ai perdu le miens... J'en déduis donc qu'elle allais chasser... Je n'y prêta pas plus d'attention. Après 10 minutes a peine, Karamel revenait déjà et elle installait des branches afin de faire un feu. Elle a sûrement trouver quelque chose! C'est après que Karamel est allumée le feu et mit sa proie à rôtir que je fût réveillée par l'odeur affriolante d'un faisant. Je descendis de l'arbre rapidement sans porter attention a la hauteur qui me séparait du sol et j'eu un grand et magnifique sourire dans la face, ce qui était chose rare. Je m'assis lourdement à terre et elle me donna ma part de l'animal. Après mon déliceux rêve, j'eu droit a un délicieux repas qui me raviva l'esprit. J'étais tellement affamée que j'aurais bien pu manger 3 sangliers à moi seule. Quand j'eu fini de ronger la viande grasse d'un os, je lui lança:

- Il serait temps d'y aller maintenant!
- Oui, tu as raison, me répondit-elle.

Nous nous levâmes en vitesse, éteignîmes notre et feu et nous ramassâmes nos affaires. Nous prîmes la direction de la plage d'un pas rapide et assuré. Il était temps de passer aux choses sérieuses.

Pendant ce temps...

:churk gloup croc: Buarr Malade

...C'est vraiment mauvais de la viande de sanglier avariée !! C'est pas croyable --' C'est tout mou, tout sec et corsé en même temps... J'me demande bien comment les autres font pour manger cette horreur !!!!

Et je m'ennui moi --' Au moins les autres se rendent utiles... ou font quelque chose de leur fichue journée !!! Il y a l'autre qui fait son preux chevalier, la fille qui tue un loup-garou, l'autre encore qui escalade un volcan....erf. Et moi dans tout ça ?? J'suis prise pour manger ce truc infecte !!!! Tout ça parcequ'il me crois trop.... femelette , stupide et ignorante... J'ai peut-être jamais eu mon diplome, mais j'suis débrouillarde !!! Et j'ai déjà sauvé une truite de la noyade !!!! Alors merci, respect u,u

Et bien...Comment je pourrai contribuer un peu...leur montrer que j'suis pas qu'un fardeau e.e ?? HOOOOO EUREKA !!!!! Heem....nan plutôt OMG !! J'AI TROUVÉ !!!!!! Ah ui ça sonne bien ... C'est bien de se pratiquer un peu...au cas où je trouverai une idée...

(15 minutes plus tard)

OMG !! J'AI TROUVÉ !!!!!! :ah ui, très bon choix:
JE POURRAI FABRIQUER UN PIÈGE POUR PIÈGER UN ANIMAL !!!! Suprise

Ok alors... quel genre de piège... heee... :réfléchi:
Ouch >.<' Je devrai arrêter de trop réfléchir comme ça...avec le soleil et le stress ça me donne une migraine. (oupas...)
M'enfin, dans les films parfois ils ont des trous couverts de feuilles...l'animal passe dessus le tas de feuilles, tombe et WOALA !! C'est gagné Cool

Anwi je vais faire ça c:

Alors bon...je fait quoi d'abord ? Je creuse un trou ET je met des feuilles, ou je met des feuilles PUIS je fait le trou.... e.e :migraine:

Eeeeh.... Timide

Les heures passèrent et nous arrivâmes à la plage. Je jetai un coup d’œil et je vis Toreado était allongé sur le sable à l'ombre d'un palmier ( pour qui il se prend?). Je ressentis une bouffé de haine. Il se prenait littéralement pour le roi! Quel idiot! Je lui lançai un regard noir, qui le fit écarquiller les yeux, surpris. HAKUN4 déclara:

- Où est Kova?
- Partie faire un trou, qu'elle a dit - répondit-il se foutant carrément que HAKUN4 et moi soies revenus.

HAKUN4 n'avait pas l'air de remarqué son air indifférent et continua :

- Il faut trouver une façon de quitter cette île. Au plus vite.
- Pourquoi? - répondit Toreado, zen - Je me plais bien ici.

Cette remarque me fit voir rouge.

- IMBÉCILE! - lui criai-je - ON EST DANS LA MERDE JUSQU'AU COU, IL Y A UNE BANDE DE LOUP-GAROU SUR L'ÎLE ET TOI TU T'Y PLAIT? PEUT-ÊTRE QU'ELITES SERAIT PAS MORTE SI TU JOUERAIT L'IMBÉCILE!?

Toreado resta muet de surprise. Je me préparai à lui sauter dessus pour le griffer, le gifler, lui faire du mal, mais HAKUN4 me retiens par le bras et me regardai les yeux écarquillés, elle ne m'avait jamais vue dans une colère aussi noire.

- Karamel, calme-toi bon sang! - me dit-elle.

Je poussai un grognement. À cette instant, Kova sortit d'une partie de la jungle et courra vers nous joyeuse.

- J'ai fais un piège pour attraper un animal! J'ai mis des feuilles et j'ai fais le trou!
- Idiote. - marmonnai-je à moi-même - Ces deux-là sont des imbéciles. Des imbéciles!

Je me retourna et je me dirigea de l'autre côté de la plage. HAKUN4 resta planter là ne sachant que faire. Au moins, HAKUN4 est beaucoup plus intelligente que ces deux-là. Elle ne me suivit pas, de peur que je me mette en colère contre elle. Elle resta avec Kova et Toreado et leur raconta notre excursion. Pour le reste de la soirée, je restai dans mon coin, à l'écart des autres, l'appétit de me venant pas, je ne mangeai point. Le soir du sixième jour se coucha et ils s'endormirent sous un palmier. Je ne dormis point. Je pensai à une manière de quitter cette île, mais aucune solution me vint à l'esprit.

P'tit Blabla Messages : 36 Date d'inscription : 04/07/2012

Écoute kaka je suis toreado Le grand Ces bandes de loup garou ne me font pas peur de plus j'ai trouvé un plan astucieux pour leur casser la gueule a cette bande d'enrager.

- Calmos mes jolies je contrôle tout. The king is in the house. Les loups sont bien évidemment plus forts que nous mais nous au moins avons ce qu'on appelle un cerveau. Nous devrions poser plusieurs piège en essayant de de les attitrer dedans. Ils sont tellement stupide qu'ils vont tomber dedans.

- Ah oui? Demanda kaka. Tu crois que ca va être facile de faire de pièges en un AUSSI LAPS DE TEMPS!!.

-Calme toi kakamou. Dit hakuna. Je pense qu'il n'a pas fini.

-Eh oui Vous croyez que j'étais restez sous ce palmier a rien faire. Pendant que vous vous amusiez avec les loup moi je construsais des pièges je voulais vous gardez la surprise ^.^. Hakuna fais gaffe il ya un pièges derrière toi.
Pour l'instant je vais construir plus de pièges pour l'instant occuper vous de faire des armes a partir de roches et de bois au cas où nous aurions besoin de nous battre. Dis-je avec tant de leadership.

Hop hop on a pas tous la journée on vas leur montrez a ces loup qui sont les rois et les reines de cette île.

Je pensais encore et toujours a mon rêve. Mon merveilleux rêve. Assez allechant, je dois dire... J'étais tellement absorbée par mon rêve que je n'avais même pas remarquer que l'on était déjà rendu a la plage. Toreado était éttendu sur le sable chaud a l'ombre d'un énorme palmier (Pfft, lui qui ce prend pour un Roi, il joue bien son rôle!), mais il n'y avait aucune trace de Kova. Sans prendre plus de temps, je déclara d'un ton inquiet;

- Où est Kova?
- Partie faire un trou, qu'elle a dit, répondit-il en ne m'adressant aucun regard, occupé a ronger ses ongles sales.

Sans prendre garde a son attitude deplaisante, je continua;

- Il faut trouver une façon de quitter cette île. Au plus vite. Sinon, on va tous crever,continuai-je en pensée.
- Pourquoi? répondit Toreado, d'un air indifférent. Je me plais bien ici.

Je resta silencieuse. Je n'étais absolument pas d'humeur a lui crier dessus. Heureusement, Karamel ne ce fit pas prier pour le faire a ma place;

- IMBÉCILE! hurla-t-elle, ON EST DANS LA MERDE JUSQU'AU COU, IL Y A UNE BANDE DE LOUP-GAROU SUR L'ÎLE ET TOI TU T'Y PLAIT? PEUT-ÊTRE QU'ELITES SERAIT PAS MORTE SI TU JOUERAIT PAS L'IMBÉCILE!?

Toreado arrêta net de se ronger les ongles. Il était bouche-bée, comme muet. Je regarda Karamel, les yeux écarquillés, surprise d'un tel saute d'humeur, surtout venant d'elle! Je vis qu'elle avait serrer les poings tellement fort que ses jointures en étaient blanches. Sachant que si je ne la retenais pas, elle lui ferait sûrement la peau en lui broyant les os ou encore en le déchiquetant, je lui empoingna fermement le bras de ma main. Celle du bras blessé qui n'était plus qu'une cicatrice. Certes, il était engourdit mais cela ne m'empêchais pas de le faire bouger pour autant. Toujours en la regardant de mes grands yeux, je lui dis;

- Karamel, calme-toi bon sang!

Elle lâcha un grognement silencieux. À cet instant, Kova sortit d'une partie de la jungle et courra vers nous, joyeuse.

- J'ai fais un piège pour attraper un animal! J'ai mis des feuilles et j'ai fais le trou!
- Hum... D'accord! B...bravo...! Dis-je en la regardant croche, avec un sourire sarcastique.
- Idiote. marmonna Karamel sans savoir que j'avais parfaitement compris. Ces deux-là sont des imbéciles. Des imbéciles!

Sans pouvoir la retenir plus longtemps, elle s'enfui vers l'autre côté de la plage. Je resta planter là, sans savoir que faire. Aller la voir, ou rester avec les autres...? En reflechissant bien, je décida de ne pas la suivre, car j'avais vécu celà bien souvent et je savais que dans des moments comme ceux-ci, mieux vallais être seul avec nos soucis. Contre toute attentes, je resta avec Toreado et Kova. Je leur expliqua toute notre mésaventure dans la jungle, du début a la fin, sans oublier un seul détail. Quand je leur dis qu'Elites avait été tué par des loups-garous, Kova devint blanche comme un drap et Toreado, toujours avec son air de preu chevalier, resta neutre. Pourtant, je pouvais voir dans ces yeux qu'il avait peur. Très peur, comme tout le monde ici. Après avoir fini mon histoire, je les laissa dans leur angoisse en m'éloignant avec la mienne. Je découvris un gros palmier et je m'assis a son pied. Je sorti le dernier morceau du sanglier et le mangea en silence, perdue dans mes pensées. Je regarda le ciel constellés d'étoiles. Je m'accota la tête doucement sur le palmier, de grosse larmes acides coulant sur mes joues. Je pensais a tout et a rien. je pensais au loups, à ma terre, a mes parents. Où étaient-ils? Pensaient-ils a moi là-haut comme je pensais a eux en bas? Peut-être que oui. Je les voyaient a travers les milliers d'étoiles, a travers leurs doux scintillements. Me voyait-ils eux aussi? Voyaient-ils ma souffrance? Non, sûrement pas. Mon coeur se serrait toujours plus, de plus en plus de larmes coulaient sur mes joues et tombaient sur le sable fin. Je laissa échapper un sanglot en passant mes bras autours de mes genous. Dommage que personne ne puisse me comprendre ici... C'est ainsi que, avec l'image de ma terre natale et de ma famille chérit, je m'endormit, les larmes aux yeux...

Septième Jour, vers l'après-midi...

Une semaine. Cela fessait déjà une semaine que nous étions coincé sur cette putain d'île. Une semaine. Je n'en peux plus! Je-n'en-peux-plus! La mort nous pourchasse d'un jour à l'autre, chaque heure que nous vivons est menacés. Nous sommes menacés de disparaître de ce monde. Si jamais les bêtes savent nager, si elles arrivent sur le continent... Ce sera la fin de l'Humanité, la fin du monde...

Je levai la tête et regardai la mer d'un regard vide. Je poussai un soupir. Je m'imagine beaucoup trop de choses, il faut que je résonne. Soudain, une idée me passa par la tête comme un éclair. Je tapai le front, si fort qu'il rougit. Un bateau! Mais oui, bien sûr! Pourquoi nous n'y avons pas pensés plus tôt? HAKUN4 et moi avions construit une petite barque pour laisser le corps d'Elites à la dérive, alors pourquoi pas? Mais... si ça ne marchait pas et que la barque ne supporterait pas notre poids et...
Non! Ça fonctionnera! C'est obligé! - me dis-je. Par contre, il faudrait que je m’excuse auprès de Toreado pour me pardonner de lui avoir crier après... Je levai les yeux au ciel. Il va s'y attendre c'est sûr, puisque qu'il prétend être le roi.
Je jure qu'un jour, je lui donnerais un bon coup de poing dans la face, à cet homme arrogant!Un sourire sardonique étira mes lèvres. Je me regarda dans l'eau et pris un air pour s’excuser. Il n'y verra que du feu... Mais bon, pour l'instant concentrons-nous pour pouvoir quitter cette île et oublions nos vielles querelles.

Je me levai et me dirigea vers le palmier. HAKUN4 était assise et l'eau salée lui léchait les pieds; Kova regardait dans son sac d'un air interloqué et Toreado assis, les bras croisés sur la tête, accoté au palmier, des lunettes de soleil sur le nez. Je toussotai. Hum, hum. Toto leva la tête et me regarda : Oui?

- Heum, je voudrais m’excuser pour hier... de t'avoir crier après.. alors, pardon.

Il ne remarqua pas que le ton de ma voix était légèrement sarcastique. Il me regarda, l'air victorieux et égoïste et il dit :

- Ah, il était temps, que tu t’excuse, j'ai failli attendre et tu sais, parce que je suis le roi...

Dès qu'il parla, une bouffé de haine, envers lui, monta jusque dans ma gorge. Je me retins de lui crier et après et de lui crier qu'il était l'homme le plus imbécile de la terre. Je n'écoutai qu'à moitié ses pacotilles. Kova se leva et lui cria de se taire, car elle avait perdu... son élastique. HAKUN4 tourna sa tête et son regard disait : C'est tout ce que tu as à dire? Je secoua la tête et haussa le ton couvrir les voix de Kova et de Toreado.

- J'ai eus une idée. Pour comment sortir d'ici. Quitter l'Île, - je mâchais mes mots et parlai lentement - pour de bon. On pourrait réunir des matériaux et construire une barque.

- Ah, mais je l'avais déjà eus cette idée, c'est juste que vous ne m'avez pas laissez le temps de... - commença Toreado.

HAKUN4 et moi, nous nous regardâmes, agacées, nous lui criâmes :

- TA GUEULE!

- Ah, c'est bon, j'ai compris... - le reste fut incompréhensible.

- Partons chacun notre côté, sans trop s'éloigner de la plage, et trouvons du matériel pour notre bateau. - déclarai-je - Ça compte aussi pour toi, Toreado! - lui dis-je d'un ton sec.

Nous nous levâmes et nous partîmes chacun de notre côté. Il était temps.

Je lui parle. Je lui parle de mon rêve. Je lui dit que j'ai déchaînée l'enfer sur eux, les loups-garous. Que je les ai massacrés l'un après l'autre, sans réflexion ni égards. Et je lui dis qu'au cours du carnage, mon sang est devenu fou; dans mes vaisseaux, il s'est mit a bouillir, à battre la mesure comme un tambour et à me montrer l'enfer noir où je regardais, il à fait de moi un monstre gonflé de vanité, de ce péché qui consiste à se croire immortel. Je lui raconte comment j'abattais mon poignard et comment je me ravissais du bruit de l,acier s'enfonçant dans un crâne, la joie mauvaise qui accompagnait mon geste, l'illusion odieuse qui m'a conduite à voir dans ces mises à mort un acte vertueux, mais aussi la passion, l'appétit viscérale qui me poussait à frapper de droite à gauche, comme si mon corps avait soif de mort; comme si, désormais devenue l'une des leurs, j'allais me repaître de la mort noire et dévorer leurs âmes. Tel était le démon qui m'habitais.

†

L'eau froide me chatouille les orteilles et me lèche les pieds. Une belle sensation. Magnifique même! Et je pense au rêve que j'ai fais cette nuit. Je n'ai pas pensée à mes parents -étrangement-. Non, je me suis simplement vu tout expliquer à Karamel. Tout expliquer au sujet de mon rêve mortel. Mortel, c'est bien le mot à dire... La brise fouette mon visage doucement et soulève mes longs cheveux. Je suis en paix, en paix avec le monde qui m'entoure et avec moi-même. Une paix paradisiaque. J'ai les yeux fermés et les bras entourent mes genous. Une algue s'accroche soudain à mon gros orteil et je ris doucement en la décrochant. Elle poursuit son chemin, innocente. Je la regade s'éloigner et j'entend Karamel toussoter et Toreado pronnonçer: Oui? Je ne me détourne pas, concentrée sur la trajectoire de l'algue que je ne vois bientôt plus. Je referme les yeux et j'écoute leur conversation;

- Heum, je voudrais m’excuser pour hier... de t'avoir crier après.. alors, pardon, dit la voix de Karamel.

- Ah, il était temps, que tu t’excuses, j'ai failli attendre et tu sais, parce que je suis le roi... fit la voix de Toreado, une voix d'un enfant tout fière de lui.

Ensuite, la voix de Kova retentit en lui disant de fermer sa gueule car elle avait perdu son élastique... Après une telle absurdité (qui ne m'étonne pas de sa part), j'ouvre les yeux et je me tourne vers elle, l'air de dire ''C'est tout ce que tu as à dire?''. Ensuite, je me détache de son regard et je regarde l'horizon. Les voix de Toreado et de Kova s'entrechoque et me donne mal a la tête. Karamel essaie d'attirer notre attention, et cris par-dessus leurs tintamarre;

- J'ai eue une idée, pour comment sortir d'ici. Quitter l'Île, pour de bon. On pourrait réunir des matériaux et construire une barque!!

Toreado arrête de parler et ignore Kova, tandis qu'elle parle dans le vide, il lançe;

- Ah, mais je l'avais déjà eu cette idée, c'est juste que vous ne m'avez pas laissez le temps de...

Je roule les yeux, découragée et épuiser, je me retourne brusquement, le regarde dans les yeux et cris:

- TA GUEULE!

Karamel l'avais criée en même temps que moi. Toeado, la tête enfoncée dans les épaules, murmure;

- Ah, c'est bon, j'ai compris... (le reste fut incompréhensible)

- Partons chacun notre côté, sans trop s'éloigner de la plage, et trouvons du matériel pour notre bateau, déclara Karamel, ça compte aussi pour toi, Toreado! lui dit-elle d'un ton saccader.

Alors, à contre coeur, je laisse l'eau douce et fraîche pour le sable fin et chaud. Je me met donc de suite a la recherche de matériaux pouvant nous aider a fuir cette île. Cette île dangeureuse et repoussante, où j'ai commençée à ne plus être moi-même.

RHOOO! J'suis écœurée de les entendre se chicaner sans cesse !! Humpf ! En plus, quand j'arrive pour leur dire que J'AI eu LA bonne idée de faire LE truc de l'année (un super de beau piège genre comme style !!!), ils me regardent tous avec un air de poisson rouge hébété. =.= Ce serait sympathique de... : m'applaudir ??? : Erf! >.< J'vais me contenter de me taire, comme ça tout le monde sera heureux. u,u Je suivais d'une oreille discrète la conversation... Toto qui se prend pour le roi... les deux autres qui se prennent pour des guerrières comme dans les films... Pff, ils ont totalement perdu la raison ses ploucs ! -.-'

Distraite, j’enlevai mon élastique et commença à jouer avec... Tirant dessus avec mes dents, le faisant glisser entre mes doigts... : SLACH :

: NOOOOOON !! : - dis-je. Je n'eus pas trop le temps de penser à quoi que ce soit, que je cria à Toto :ze king: de se la fermer :
J'AI PERDU MON ÉLASTIQUE !! BORDEEEEEEL, C'EST TOUT CE QUI ME RESTAIS D'HUMANITÉ SUR CETTE ÎLE !!!

Je me jetai sur le sable, à quatre pattes et commença ma recherche, époussetant le sable du bout des doigts en espérant revoir mon petit bout de tissu rose bonbon... Snif

Au moins ça va m'occuper un moment ! >.<

Je ramasse une pierre. Une pierre pointue. Je ramasse aussi des branches, courbée pour une, droite comme un manche à balai pour l'autre. Je vais sûrement parraitre égoïste, mais j'ai décider de me fabriquer une lance et un arc, à la place de chercher des trucs pour construire un bateau... Après tout, on ne sait jamais quand les loups vont débarquer, et je préfère me sentir en sécuriter avec des armes qu'à perdre mon temps a construire un bateau. Et puis... Ils sont 3 autres à chercher et avec le cerveau de Karamel, la vigueur et la force de Toreado, et... la... bref, et Kova, ce ne devrait pas être trop compliqué! Je m'asseoi sur un gros tronc et je sort mon poignard de son fourreau, toujours accroché à ma ceinture. Je l'observe quelque minutes, en regardant de près les motifs précis et majestueux taillés à même le manche. Ce manche était particulier. Il était orné de grandes spirales descendant jusqu'à la garde, ainsi qu'une tête de dragon au bout du manche. Il était noir, et ses petits yeux étaient incrustés de minuscules pierres précieuses; l'émeraude. La lame brillait de mille feu sous l'éclat du soleil. Après l'avoir passée sur ma langue j'en déduisi qu'elle était toujours aussi affutée. Je prend la branche qui servira d'arc et j'affute les extremitées afin qu'elles soient recourbées vers le haut, ensuite, avec l'aide de la pointe du poignard, je fais deux minuscules trous qui transperce le bois à chaques extremitées recourbées. Je passe un fil de pêche assez épais et solide dans les petits trous et je le tend le plus serrer possible. Je l'attache en un noeud assez compliquer et j'essaie de l'éttirer au max possible. La corde ne sède pas et le bois est très dur. Bien. Je passe ensuite à la lance. Je n'ai qu'à couper les petites branches qui poussent ici et là du bâton et, bien sûr, à fixer la longue et piquante roche à son bout. Je l'attache avec une liane et le tour est joué! J'ai en ma possession un poignard, un arc ainsi qu'une grande lance. tout ce qui me faut pour combattre l'ennemi. Je ris doucement, et amerement. Mes yeux devienne diabolique ; une flamme semble prendre feu dans mes iris. Je raidis mes tendons et mes muscles.

- Qu'est-ce que tu fais HAKUN4?

Je me retourne vivement, mes yeux fous qui regarde ceux de Karamel. En voyant son regard appeuré, je me raddouci légèrement et mon regard redevient doux.

- Désolé... je... j'ai fais quelques armes... pour me battre au cas où les loups débarqueraient. Franchement, je ne sais pas ce qui me prend! ahah... hum, dis-je en regardant a terre, honteuse.

- HAKUN4... Je peux savoir ce qui se passe avec toi? Tu n'es plus la même, on dirait.

- Ce qui se passe avec moi? Que... que veux tu dire par là?

- Et bien je parle surtout de ton regard féroce de tentôt et aussi de tes airs absents! Ou encore le fait que tu fasses des armes quand le but est de construire un bateau! Voilà de quoi je parle, me lançe-t-elle avec un regard lourd de reproches.

Je me détourne, et je regarde mon poignard, comme absorbée par sa beauté. Je ferme les yeux et fronce les sourcils. Je serre la machoire et me retourne violement, la fesant sursauter.

- Tu ne peux malheureusement pas me comprendre Karamel. Comme tout le monde ici, dis-je d'un ton dur et froid comme de la glace.

Je me lève, l'arc dans la main gauche et la lance dans celle de droite. Je la regarde droit dans les yeux avant de partir a l'autre bout de la plage. Je l'entend courir vers moi, elle me prend par le poignet, je la repousse violament. Elle tombe par terre.

- Ne me touche pas, sifflai-je entre les dents.

Et je repars en courant, sans pitier pour la fille que j'ai poussée. Sans pitier pour personne ici. Sans reproches, aucunes. Je me penche et ramasse une flèche enfoui dans le sable blanc. Ma seule et unique flèche, celle qui tueras quelqu'un d'ici peu. Une bête. Je les sens, elles arrivent.

Je n'avais pas ramassé grand-chose, qu'une branche solide et une feuille de palmier qui servirait de voiles. Non loin, je vis HAKUN4, de dos, faire un nœud asser compliquer et serrer une corde. Une corde? Ce qu'elle tenait dans la main ressemblait plus à un arc et une lance qu'à des matériaux pour construire un bateau... Ses yeux devinrent diaboliques ; une flamme sembla prendre feu dans ses iris. Elle raidit ses tendons et ses muscles. Je m'approcha un peu plus et lui lança :

- Qu'est-ce que tu fais HAKUN4?

Elle se retourna vivement, ses yeux fous me regardant. En voyant mon regard apeuré, elle se radouci légèrement et son regard redevint doux.

- Désolé... je... j'ai fais quelques armes... pour me battre au cas où les loups débarqueraient. Franchement, je ne sais pas ce qui me prend! ahah... hum..., dit-elle en regardant à terre, honteuse.

- HAKUN4... Je peux savoir ce qui se passe avec toi? - lui répondis-je, méfiante - Tu n'es plus la même, on dirait.

- Ce qui se passe avec moi? Que... que veux tu dire par là? - balbutia-elle.

- Hé bien, je parle surtout de ton regard féroce de tantôt et aussi de tes airs absents! Ou encore le fait que tu fasses des armes quand le but est de construire un bateau! Voilà de quoi je parle, lui lançais-je avec un regard de reproches.

Elle se détourna, et elle regarda son poignard. Elle se retourna violemment, me fessant sursauter.

- Tu ne peux malheureusement pas me comprendre Karamel. Comme tout le monde ici... - dit-elle d'un ton dur et froid.

Elle arrête sa phrase, comme si elle voulait rajouter quelque chose. Elle s'en abstint. L'arc dans la main gauche et la lance dans la droite, elle me regarda droit dans les yeux avant de partir à l'autre bout de la plage. Je courus vers elle pour la rattraper, la prenant par le poignet et elle me repoussa violemment. Je tombai par terre en laissant échapper mes matériaux.

- Ne me touche pas, siffla-t-elle entre les dents.

Et elle repartit en courant. Je restai un moment dans la même position, surprise. J'ai comme l'impression que quelque chose cloche chez elle... Elle est en colère, très en colère et immensément... triste...? Je me relavai péniblement, et me secoua pour enlever le sable, je ramassai les peu de matériaux que j'avais trouvé et j'allai les accoté au palmier, où ce trouvait nos sacs de départ. Je ramassa mon sac que j'avais laissé là, je le fis glisser sur mes épaules. Je jetai un coup d’œil vers la direction où était partie HAKUN4. Elle était retourné dans la jungle. Un mauvais pressentiment m'envahit... Comme là fois où j'avais le loup-garou, comme la fois où j'ai vu le cadavre d'Elites... Et si... Merde! Je sortie l'arc de mon sac. Je me préparai au pire... Je sentis une odeur de chien mouillé envahir mes narines.
La nuit tomba et la pleine lune se levait, haute dans le ciel sans étoiles...

La lune est pleine. Le ciel est noir encre. La lune est si grosse que l'on a l'impression que l'on peut la toucher du simple bout des doigts. Malgré sa grande beautée, c'est un mauvais présage. Lorsque la lune est haute et d'un blanc immaculé, c'est un signe de danger. Malgré le fait que je sache ce qui va arriver et quel est le mal que la lune blanche inspire, je suis exitée. Exitée et prete. Je suis dans la jungle, et j'attend. Les bêtes arrivent, de longs hurlements se font entendre et leur odeur forte est a porté de narines. Je respire un grand coup cet odeur de chien mouillé, d'urine et de sang. Un mélange de fer et de sel envahi mon nez. Je me lève tranquilement et je sort le poignard de mon fourreau. Je me dirige vers un arbre abattu et penché a l'horizontal. Je m'accroche a ses branches cassées, je m'écorche le genou, mais je n'ai pas mal. Mon adrénaline m'envahi, je ne ressens rien. Arriver sur le tronc, je me positionne. Le vent secout sans cesse l'arbre couché. De plus, de la mousse mouillée par la rosée encore présente poussaient partout, m'empêchant d'avancer correctement. Il était impossible de se tenir les deux pieds posés côte a côte. Je me concentre, et je lève mon poignard a la hauteur de mon épaule. Je respire un grand coup, et je tourne rapidement sur moi-même avant de pointé mon couteau vers l'avant. Je fais ensuite quelque pas, je me déplace agilement, avec légèreté. D'une manière presque artistique, je fend l'air de gauche a droite, en bougeant mes jambes rapidement, et en esquivant de coups invisibles. Je saute, sautille, cours, marche, me baisse, tourne et je lance mon poignard qui se fiche dans l'arbre le plus proche. Je continue a me battre avec un être invisible, je lance des coups rapides de pieds et de poings. Je me baisse a toute vitesse, allonge ma jambe droite, je tourne sur mon seul pied de façon a faire trébucher sur le dos mon adversaire transparent. Je pirouettes, utilise des position et des coups de combats a l'ancienne. Celui qui m'avait apris cela était mon père. Il était un maître dans les arts martiaux et m'entrainait jour et nuit a combattre. Il voulait absolument que je sache me défendre, comme s'il savait que j'allais aboutir sur cet île. Après des années d'aprentissage et de douleurs, il m'a dit que j'était fin prete. Il me disait que j'avais de la vigueur, dans mes mouvements comme dans mon esprit, que j'étais rapide, précise et forte. Je chasse ce souvenir d'un coup de main et je saute du bas du tronc. Je vais arracher mon poignard, enfoncé profondement dans l'écorce pourite. Par la suite, je m'asseoi en indien a même le sol, et je me concentre sur toute mon énergie. Je pris ma mère de nous protégés tous, je pris mon père de veiller sur les autres. Je pris mes parents de m'encouragés et de m'aider a abattre les choses qui arrivent. Je pris le ciel de me venir en aide, peut importe le moment et je pris aussi pour ne pas mourir. L'odeur des loups est éttoufante, pesante. J'entend des grognements, des souffles rauques. Je fronce les sourcils, les yeux tellement fermés qu'il me font mal. Je sers les dents, tend mes muscles, je grogne silencieusement. Je suis toujours assise sur la terre humide, de la pluie commence a tombée doucement sur mes cheveux. Les gouttes descendent et parcourent mon visage avant d'atterir sur le sol, où elle s'évapore, aspirer par la terre. La pluie tombe maintenant en trombe, elle est froide et son contact sur ma peau me rafraîchie, m'apaise. Sous le bruit de la pluie qui fouette les feuilles et les rocher, j'entend des branches qui craquent, des buissons qui bougent. Mon arc, ma flèche et ma lance sont devant moi et le poignard repose sur mes cuisses. C'est là que j'ouvre brusquement les yeux. Je souris. Une dizaine de loups-garous m'entourent, de façon a m'empêcher de m'enfuir. Ils sont revenus. Revenus pour venger, eux aussi, un être perdu.

La lune blanche, ronde et lumineuse brillait dans le ciel noir d'encre. Des gouttes commencèrent à tomber et quelques secondes plus tard, se fit le déluge. Des éclairs zébraient le ciel et le tonnerre résonnait comme un roulement de tambour. Je laissai tomber mon sac sur le sol et je mis sur mes épaules mon sac remplis de flèches. Je tenais mon arc d'une main ferme. Soudain, j'entendis le hurlement des loups, ils résonnèrent en échos dans mes oreilles. Merde. Ils sont arriver plus tôt que je ne le pensai. Les hurlements se fit de plus en plus proche. La petite clairière fut illuminée un instant. Dans la semi-obscurité, je puis distinguer la lueur d'yeux. Je sortis mon arc et je m’apprêtais à tirer sur la première créature qui me sauterais dessus. Hé bien, comme ça, il était revenu, pour se venger d'un camarade perdu... Hé bien, moi aussi. Mon air attendrissant devient dure et une flamme de rage brilla dans mes yeux. Un mot clair se lisait dans mes yeux et les leurs : vengeance. C'est à ce moment qu'ils se désirèrent à sortir de leur cachette. Ils étaient moins nombreux que je l'imaginai. Seulement trois de la troupe m'avait trouvé. En trois mouvement rapides, je tira. Trois secondes. Trois coups. Trois flèches. Trois morts. Un sourire sadique s'affichait sur mes lèvres. Je m'avait sous-estimer. Beaucoup trop. J'oubliai mon intention de rattraper HAKUN4. Je ne pensai qu'à une seule chose : me venger, les tuez, tous. J'enjambai les trois cadavres, baignant dans leur propre sang, et m'enfonça au plus profond de la jungle. Je poussai un rire sadique. Enfin!

Il y en avait 13. J'avais pris le temps de compter les bêtes et d'évaluer la situation. 13 bêtes et moi. J'avais le regard fermé, le visage neutre et je regardais toujours devant moi. Je m'étais levée lentement, sans faire de mouvements brusques afin de ne pas inciter les loups a m'attaquer. L'arc et la lance reposaient a mes pieds tandis que mon poignard était fermement emprisonné dans ma main. Je n'avais pris que le couteau en pensant que les bêtes ne se préoccuperaient pas de mon autre attirail. Et ce fut le cas, puisque les loups-garous ne semblaient même pas remarquer les armes. Ils étaient plus attirés par moi. La tueuse. Je me dis que je devrais éliminer le plus gros, le chef de la meute avant tout les autres. J'entendis un mouvement brusque sur mon côté droit. Un loup s'apprêtait a me sauter dessus. Mais heureusement, j'avait été plus vite que lui; en une fraction de seconde, je pus jeter un regard de biais dans sa direction et, ainsi, l'abattre. Ce fut une erreur fatale de sa part. Grosse erreur. Je lui trancha la gorge. Sa tête ne tenait plus que par un tronçon blanc de vertèbre et moins de 5 secondes après, il retombait a terre, la tête qui suivait avec un moment de retard. Les autres, qui s'étaient élançés un peu après leur compagnon, avaient arrêter leur course et regardaient le cadavre de leur confrère. Le sang avait giclé dans mes cheveux, dans ma face et sur mes vêtements. Mon couteau ruisselait de liquide rouge et chaud. C'est alors que des lueurs de haine se ralluma dans les yeux des bêtes. La rage les enflammaient comme elle me brulait.

Les loups m'attaquèrent tous ensemble sauf un, le chef, qui était en retrait et qui me fixait de ses petits yeux rouges innondés de colère. Sans m'en préoccuper plus que cela, je me concentra plutôt sur les autres qui arrivaient. Je trancha tout ce qui était devant moi; les poils, les oreilles comme les articulations des poignets, les ventres, les nez, les visages. Des griffes s'enfoncaient dans mon dos, dans mes bras et dans mes jambes. Je criais de douleur comme d'exitation et je tranchais, tranchais et retranchais. Je me retourna, sauta par-dessus la ligne d'assaillants pour la prendre a revers, ce qui me permis d'ouvrir de larges sillons dans les colonnes vertèbrales. Les os apparurent, mis a nu, bientôt recouverts de sang. 9. 9 abattus de mes mains. Les 3 autres loups reculèrent, légèrement effrayés. Le chef, toujours en retrait, m'observait, les poings serrés. De mon côté, j'étais a bout de souffle, je souffrais, mon sang se vidait et mes yeux se fermaient lentement. Je n'avais pas remarquée pendant que je me battais qu'il me manquais le petit doigt de la main gauche. Sans trop penser a mon doigt manquant, je regarda fébrilement ma lance. Elle n'était qu'à quelque mètre de moi. Je tomba a genou et m'écroula sur le sol, épuisée. Les loups se jetaient des regards hésitants. Je rampa vers ma lance, allongeas mon bras afin de la prendre, mais je n'avais franchis qu'un mètre. il me manquais quelques centimètres, du bout de mes doigts a l'arme. C'est alors qu'un loup, qui avait cessé de perdre son temps a me regarder, couru vers moi rapidement mais sa jambe écorcher l'empêchait de bouger assez vite. Il se jeta sur moi, mais il s'arrêta. Je souris légèrement. J'avais réussi a prendre la lance juste a temps et elle transperçait le coeur du loup. Je saisi mes dernier efforts, et je le poussa sur le côté. À bout de force, ma tête retomba sur le sol. Je n'avais plus d'énergie, j'avais épuisée mes dernière forces dans cette bête. Je savais maintenant que j'allais mourir, mais je souriais. J'avais vangé Elites, enfin. Je ferma les yeux, mais avant de sombrer dans l'inconscience, j'entendis un buisson bouger. Ensuite, des sifflements. Et enfin, des bruits sourds d'animaux qui tombent. Mon sourir s'agrandit. Et puis se fût le noir total, le néant.

Je m'adossai à un arbre, le souffle coupé. Je poussai un soupir de soulagement. Dans la pluie battante, je crus entendre des coups de poignards. Je levai la tête. C'était tout près. Je m'approchai discrètement et je me cachai dans un buisson épineux. Et là je vis... HAKUN4 entouré de cadavres. Neuf loups-garous gisaient à ses pieds. Mes yeux s'écarquillèrent de surprise et d'étonnement. Je vis un loup lui sauter dessus et elle l'acheva d'un coup de lance. Une crainte respectueuse m'envahit. Par contre, il en restait encore deux et je voyais bien qu'elle était au bord de l’épuisement. Je bondis hors des fourrés, au même moment, HAKUN4 s'écroula sur le sol, inconsciente et épuisée. Les loups en profitèrent pour lui sauter dessus. Ils n'eurent pas le temps de s'approcher d'elle et de sentir des flèches dans leur corps, qu'ils tombèrent raide morts. Je m’autorisa un petit sourire. Bien fait. Je m’agenouillai au côté de HAKUN4. Elle était inconsciente, mais toujours vivante. Je m'entrepris de la guérir avec ce que j'avais. Je pris des toile d'araignée mouillées dans un pin et m'entreprit de panser ses blessures. Soudain, la pluie s'arrêta net, dévoilant un ciel tout étoilé. Ça ne pouvait pas déjà être fini? Ils n'étaient pas si peu nombreux que ça, tout de même? J'entendis des hurlements au loin. Je devinai qu'ils venaient de la plage. J'eus un mouvement crispé. Je ne pouvais quand même pas laisser HAKUN4, inconsciente, seule dans les parages, pour venir au secours de Kova et Toreado ! Je décida de rester au côté d'HAKUN4. Des loups pourraient arrivés à tout moment et pour l'achever. Je m'assis en tailleur à côté d'elle et je veillai, surveillant les alentours d'un œil dominant. Au loin, une minuscule lumière, à peine visible, signifiait que l'aube approchait.
Espérons que nous vivrons jusqu'au levé du jour...

HAHAHAHAHA HAHAHAHA !! DANS VOS DENTS GANG DE LAMA QUi PUE !! J'AI TROUVÉ MON ÉLASTIIIIIQUE !! Niahaaa !! Il faut que j'aille annoncer la nouvelle à Toto !!!

Encore accroupie sur le sable tiède, j'entendis des bruits derrière moi. Ce doit être Toto !!! Au moment où j'allai me retourner et lui annoncer ma nouvelle, je le vis... à l'autre extrémité de la plage... o.o Oui...c'était bien lui, debout et faisant le fier sur la plage, transportant du bois pour notre futur bateau... Mon corps se figea, on aurait dit que mon sang c'était arrêté... que le temps lui même c'était arrêté... La seule chose m'indiquant que tout était réel et qu'une chose approchait derrière moi, c'était le bruit des vagues... se répercutant à l'infini dans mes oreilles... Ainsi qu'un souffle rauque... se rapprochant de moi... Tranquillement... Je ne savais pas quoi faire. Partir à courir et héler :zeking:, ne pas bouger !!?? J’optai pour la deuxième solution, me disant qu'à la vitesse que je courais, ça ne valait pas le coup d'essayer... Peut-être que cette chose me croirait morte et me laisserait tranquille ? Croisons les doigts...

J'entendis un grognement... la chose était tout juste derrière moi, je sentais son haleine... Une sorte d'odeur de... putréfaction ? Je me retins pour ne pas vomir, ce qui aurait révélé à la... chose, que j'étais vivante. Le grognement se fit plus fort, se fit suivre d'un hurlement. Prise de panique, je me mis à hurler et je partis à la course, me retournant et voyant une énorme bête noire et poilue partir à ma suite, me suivant de près ! Je couru, aussi vite que je le pouvais... J'avais l'impression que mon cœur allait me lâcher, j'étais tout simplement à bout de souffle !! Je sentis soudainement une douleur atroce dans mon dos, comme si on me déchirait et me lacerait les épaules. La douleur fut si intense que je vis des étoiles... des points noirs... je sentis mes jambes me lâcher, et je m'effondra sur le sol, laissant une douce quiétude et une chaleur m'envelopper de ses bras chauds...

J'ai faim, j'ai soif. Je ne ne souffre plus. Je ne vois rien, c'est le vide dans mon esprit et dans ma mémoire. Il fait noir, il fait froid. Malgré tout cela, je me sens bien car je ne ressent rien, j'en oublie mes souffrances physiques comme mentales. Je crois que je suis morte... mais non. Je ne le suis pas, pas encore! Je suis simplement inconsciente. Je ne sais plus où j'étais avant de tomber dans les ténèbres, je ne me souviens de pratiquement rien, sauf de la main. Une main chaude qui me tient, comme le seul lien qui me lit encore a la vie. Cette main est réconfortante et je crois savoir a qui elle appartient. À une fille, une gentille fille, mais je ne me souviens plus de son nom. Je me souviens de son visage et de ses yeux, seulement. De grand yeux pétillant d'énergie mais aussi brillant d'intelligence. Elle me sert la main si fort! Dommage que je ne me rapelle plus de son nom, je m'en serais souvenue en haut... On dirait que je suis prisonnière, c'est tout drôle. Prisonnière de mon propre corps... quel étrange sensation! C'est comme si mon esprit n'avais plus de place dans mon corps, comme s'il fallait qu'il change de peau. Je me sens si petite dans cette carapace! Soudain, comme parcouru d'une énergie nouvelle, j'ouvre les yeux. Oui! Mais oui! C'est elle, c'est bien elle qui me sert la main, et je suis dans une forêt. Un forêt sombre. Tout de suite, mon nez se fronce et ma bouche forme une grimace de dégout. L'aire empeste le sang et la chair molle! C'est insuportable comme odeur! Je me retient pour ne pas vidé mon estomac déjà vide. Je bouge les orteils, ensuite les doigts. La douleur, tel un éclair, me frappe de pleins fouet! Il me manque un doigt, je suis lacérée de partout, je baigne dans mon propre sang. Envahi par des traumatismes insupportable, je crache du sang. La fille me regarde, surprise. Je vois qu'elle se retient pour ne pas me sauter au cou.

-HAKUN4! HAKUN4! Mon doux jésus, tu es vivante!!!

Je ne peux que la regarder déchiré un pan de sa veste et m'essuyer la bouche. La douleur m'empêche de bouger, quasiment de respirer. J'entend des hurlements non loin, des branches piétinnées. Je ne me sens pas bien, la nausé est là, tout près et elle m'aspire lentement. Je vomi. Je vomi tout ce qui me reste dans le ventre, c'est-à-dire pratiquement rien. Je sais que je ne survivrai pas a ces blessures. Je sais que mes souffrances m'emmenent autre part, dans un endroit saint, où la paix déborde. Ma vie ne tient plus qu'a un fil, un fil mince, près a lâcher et a m'expulser dans le monde blanc. Mes yeux deviennent vitreux, mes secousses se calment et la souffrance s'envole doucement. Je me rapelle soudain. Oui, son nom a la fille. Le souvenir me frappe comme un gros coup de poing dans le ventre. La mémoire me revient, tout les morceau du casse-tête s'assemblent. Kova. Toreado. Elites. Les loups, l'Île, le volcan, l'océan. Le volcan!!! Je vais puiser mes dernières forces au fond de moi, et j'écris, dans le sable autours de moi, ceci; Volcan. Sortie. Île.

-Ka... Karamel, murmurai-je avant que mon dernier souffle s'envole au loin, entraîné par la brise salée du vent.

Elle se réveilla. Je me retiens de ne pas lui sauter au cou, tellement que je suis heureuse de la voir bouger.

- HAKUN4 ! Mon doux Jésus, tu es vivante ! - soufflai-je, tout bas.

Elle cracha du sang partout et elle vomi tout ce qu'elle avait dans son ventre vide. Je déchirai un morceau de ma veste et lui essuya la bouche. Je lui souris doucement, lui tenant la main. Soudain, j'eus l'impression que sa vie ne tenait plus que sur un fil... Les pulsations de son cœur faiblissaient lentement. Je murmurai son nom, d'un ton si inquiet et si bas, qu'elle ne m'entendit pas. Elle traça trois mots dans le sable, d'un air las : Volcan, Sortie, Île. Elle murmura un dernier mot avant de s'épanouir à jamais. Mon nom.

-Ka... Karamel...

Elle retomba mollement sur le sol dans la flaque de sang, les yeux clos. Son cœur s'était arrêter. Elle était morte. Les larmes tombèrent de mes yeux comme une averse de pluie. Non... Oh non... C'est pas possible, non... non, non, non ! D'abord Elites et ensuite HAKUN4 ! Ses maudits loup-garou tuaient un par un les êtres qui m'étaient les plus chers ! Ça ne peut pas continuer comme ça ! Je lâchai la main d'HAKUN4 et même si elle ne m'entendait pas, je lui murmurai une dernière phrase :

- Dé... Désoler, je suis désoler Hakuna... - balbutia-je, les larmes roulant sur mes joues.

Je me levai, nonchalamment, et je me dirigeai d'un pas las et triste vers la plage. Il ne fallait pas que abandonne Kova et Toreado, je ne me le permettrais pas.

°°°

J'arrivai à la plage et je vis Kova couchée sur le sol un loup sur son dos. Je poussai un cri de rage et tirai une flèche sur le loup-garou. Il tomba raide mort. Je courus vers Kova. Oh non, pas elle aussi...!? Je poussai un soupir de soulagement quand je sentis les pulsations régulière de son cœur. Par contre, ses épaules étaient couvertes de méchantes griffures et le sang coulait jusqu'à son dos. Je la souleva et je la mis en position assise. Elle était toujours inconsciente. J'épongeai son dos avec de la mousse que j'avais trouvé dans la jungle. Les blessures qu'elle avait sur le dos n'était pas assez enfoncés dans sa chair, se qui me permit de faire de mon mieux pour la soigner. Mes gestes étaient doux et rapide. Quand j'eus fini, je la déposa lentement sur le sable et je m'assis en tailleur. Je chercha du regard Toreado, mais je ne le vis pas. Mon instinct me disait qu'il n'était pas loin. Je fermai les yeux et, sans m'endormir, je respirai l'air frais du matin.

L'aube se levé. Nous n'étions plus que trois : Kova, Toreado et moi. Espérons que le sort nous soient favorable...

Je suis aveuglée par une lumière blanche. Elle est si intense que j'ai l'impression que mes rétines se désintegrent au seul regard. Je ferme les yeux mais, même a travers mes paupières, je la voie, cette lumière immaculée. Et d'un coup, un seul, la lumière s'évapore. J'ai peur d'ouvrir les yeux, peur de découvrir où je suis. Je place mes mains devant mes yeux, et je les ouvrent. Mes mains sont blanches, réellement blanche. J'écarte mes doigts, de façon a se que je puisse jeter un coup d'oeil a l'endroit. Magnifique. Un pur émerveillement, digne d'un conte de fée! Je marche sur un chemin moelleux, ressemblant a de gros nuages épais. Le paysage blanc et bleu azur m'entoure. Des collines de nuages blancs et dorés sont éparpillés un peu partout autours de moi, et un immense portail en or me surplombe de toute sa splendeur. Gigantesque, il est aussi haut qu'un gratte-ciel. Son scintillement est tel une lumière trop vive a travers tout ce blanc. L'aire est pure et de petites lumière, semblable a de minuscules lucioles, volent au dessus des nuages. Curieuse, je me penche pour caresser du bout des doigts la subtance duveteuse sur laquelle je marche. C'est doux et tiède, très agréable au toucher. Me relevant, je découvre que le portail est ouvert. Il n'avait fait aucun bruit, aucun grincement. Je m'avance plus rapidement, avide d'explorer le nouveau monde. J'ai a peine franchis le portail qu'il se referme, aussi bruyement que lorsqu'il c'est ouvert. L'autre coté du portail est pareil a l'autre, mais au bout de la piste, je m'arrête et observe, bouche-bée. Une énorme citée d'or et d'argent est suspendu dans les airs, suportés par de gros nuages aussi blancs que les autres. Le paradis. La citée et là où je suis est lié par un grand pont décoré avec de belles arabesques compliquées sculpées. Sans hésiter, je m'y engage. La ville est très grande, et un temple tout aussi grand que le portail à l'entrée surmonte la citée, tel une cerise sur un gâteau. Mon espris vagabonde entre les autres spectres. Il y en a des centaines qui parcourent le pont en va et viens. Je sais déjà ce que je dois faire; me rendre au temple. Je dois donc traverser la ville, et je sais que je n'ai que très peu de temps. Je m'enfonce dans la citée et je parcours des ruelles, des rues bondées de fantômes. Il est facile de se perdre dans ce dédale de ruelles, et c'est exatcement ce qui m'arriva. Un jeune homme, m'ayant remarqué, accoure pour m'aider.

-Hé, mademoiselle!

Je me retourne et l'appercois.

-Vous êtes perdu, n'est-ce pas? Me dit-il, un sourire au coin.

-Oui, il se trouve que je le suis, et je suis aussi très pressée, lui envoyai-je d'un ton cinglant.

-Wow, wow, on se calme... Puis-je vous proposer mon aide?

J'hésite. Je me mord la lèvre inferieure tout en réfléchissant. Dervais-je lui faire confiance? Moui, je le pourrais, il a l'air d'un brave garçon. Aussitôt dit, aussitôt fait, j'accepte. Je lui dis que je dois aller au temple. Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il m'enpoigne le bras et me tire vers je ne sais où. Je me laisse faire. On parcours des rues étroites et des rues très larges mais toute plus belles les unes que les autres. Il y a de grande maisons blanches, dorées, argentées, violette, bleu ciel et même parfois un mélange de tout ça. Elles brillent et elles sont magnifiques. Parfois, on croise de grands parcs avec d'énormes chutes de nuages fins et des lacs d'eau turquoise où une légère vapeur d'or survole le dessus du lac. Il y a tant de chose merveilleuses ici que j'en suis étourdis. En admirant les paysages grandiose, je n'avais pas remarqué qu'on était déjà arrivés a destination. Le jeune homme me lâche le poignet et me regarde, comme s'il attendait quelque chose. Je lui dis que je n'es rien pour le payer, mais je le remercie chaleureusement. Il semble sattisfait, et avant de disparaitre, il m'averti que Dieu, qui est l'autre coté de l'énorme porte, est très stricte et sévère. Lorsqu'il fût partis, je regarde la porte, respire un grand coup, et entre. Je m'attendais a ne voir que de gros pieds, comme tout le monde se l'imagine, mais il n'y avait là un homme comme les autres, malgré le fait qu'il soit beaucoup plus grand (3 mètres)et qu'il est d'une beautée époustouflante. Une toge laisse dévoiler un torse énorme et musclé, son visage parfait et ses cheveux longs rendrait a un aveugle la vue! Gênée, je n'ose pas avancer.

-Qui es-tu pour me dérangé de la sorte? tonne-t-il d'une voix grave et pronfonde.

-Hum... je, je... j'aurais besoin de votre aide, seigneur, bredouillai-je, ne sachant comment parler à un être tel que lui.

-Mon aide?! Comment cela, mon aide?!! Non mais pour qui te prend-tu, je n'offre mon aide qu'à d'autre dieux, petite inssolente.

-Je comprend, seigneur, mais il se trouve que je dois vraiment retourner dans le monde des vivants! Je vous en prie, je dois aider mes amis, finis-je en murmurant.

Dieu me dévisagea intensement, comme s'il cherchait au plus profond de mon âme s'il pouvait vraiment m'accorder une demande de la sorte. Il fronce les sourcils et me regarde de ses yeux percants. Je rassemble tout mon courage, et j'affronte son regard. Apres un moment, il ouvre la bouche et pronnonçe;

-Et puis pourquoi pas! Cela fait des siècles qu'une femme ose me dévisager ainsi et puis, personne de viens jamais me demander un permission pour sortir du paradis! Il faudrait être fou pour vouloir retourné au bas-monde. Je peux voir que tu as du courage, jeune fille, et cela me plait. C'est pour cela que je vais accepter. Et pour ta bravoure, je vais guérir ton corps. Mais, lorsque tu mourras, que tu le veuille ou non, je ne te permettrai pas une autre sortie. Est-ce bien clair?

-Oui, oui mon seigneur, je vous remercie milles fois pour votre... bonté. Vraiment, dis-je en me courbant légèrement.

Il frappa dans ses grosse mains et d'un coup, je me senti aspirer. Je parcourais le chemin que moi et le jeune homme avions parcourus mais a reculons et a une vitesse a en friser les cheveux. Je cheminais dans les rues et les ruelles, je voyais passer les maisons a 100 a l'heure, les âmes ne semblaient pas me remarquer tellement j'allais vite. Bientôt, j'arriva au pont. Ensuite, au portail et enfin, la lumière blanche m'engloutit, de l'exterieur comme de l'interieur. La lumière était chaude et vive, mon énergie se ravivait seconde par seconde, toujours plus vite. Une sensation de bien être m'envahi et je la sentait jusque dans mon sang. Mon coeur frappais dans ma poitrine tellement fort qu'on aurait pu l'entendre a des lieux d'ici. Mon esprit s'enfoui dans les moindres recoins de ma chair et je me sentis renaître. J'ouvre les yeux, les vrais. On dirait que le seul fait de bouger m'effrais, mais j'ose et je bouge mes pieds. Ensuite vient mes mains; le petit doigt gauche est revenu, et il n'y a pas une seule cicatrice. Et puis vient la tête. Tranquillement, je me lève et j'observe les blessures qui auraient dû êtres là, mais elles n'y sont plus. Elles ont disparuent sans laisser de traces. Maintenant, il est temps d'aider mes amis. Je ne dois pas mourir, sinon, je n'aurais plus aucunes chances...

Kova se réveilla les muscles ankylosés. Elle était accoté à un palmier. Son dos lui fessait atrocement mal.

- Kova! - clama Karamel - Mon Dieu!
- Ouah, shit, que j'ai mal au dos...! - quand elle s’aperçut de la présence de Karamel, elle lui raconta en vitesse ce qui lui était arrivé : Hé, Karamel...! J'ai retrouver mon élastique! Y'étais caché dans l'sable, l'imbécile, ça m'a pris une heure avant de retrouver! Pis là, y'a un espèce de chose qui m'a sauté dessus!

À part, sa blessure dans le dos, Kova allait très bien, se qui rendit le sourire à Karamel.

- Ah, Kova ! - lui dit-elle - Tu ne peux pas savoir comment je suis contente de te voir !
- Ah, oui, et mon élastique... Il est où maintenant? Ah non ! Dis-moi pas que je l'ai encore perdu!
- Mais non, regarde, il est là.

Karamel lui tendit un petit bout de tissus rose bonbon. Kova s’empressa de le prendre et attacha ses cheveux blonds.

- Ah, comme, je me sens mieux ! - dit-elle. Ah, mais... ! Elle où... heu... tu sais là, la fille solitaire ?

Karamel resta muette un instant.

- Kova... HAKUN4 est... - elle hésita. Elle est... - les larmes lui montèrent aux yeux - Kova, HAKUN4 est morte. Tué par les loups.

Kova resta bouche bée. Un malaise s'installa entre les deux filles. Après quelques minutes, le temps que Kova gobe le tout, elle essaya de se lever.

- Non, non ! - Karamel reprit son air sérieux et protecteur et se dépêcha de faire rassoir Kova - N'essaye pas de te lever, tu risquerais de te faire mal. Tu as une méchante blessure dans le dos, mais je t'assure qu'elle guérira vite, tu dois te lever seulement si ta vie en dépend. Alors, reste assise!

Convaincu, Kova se rassit, tant bien de mal.

- Aïe, c'est vrai que ça fait vachement mal, dit-elle en se frottant le dos. Et on passant, tu as vu Toto ?
- Ah non... Reste là, je vais aller le chercher, lui répondit-elle avec un petit sourire.

[...]

On me fraillant un large chemin à travers les branches cassées et les arbres touffus, je pus arriver à l'entrée de l'épaisse jungle. Je parcourus la plage d'un œil vif. Lentement, je vis un groupe de loups recroquevillés sur quelque chose... Effrayée et croyant le pire, mes mains recouvris ma bouche de stupeur. Et si... si c'était Karamel ou Kova ou encore Toreado qui... qui... Soudain, un loup s'écarta légèrement et je pus voir, à mon grand soulagement, que ce n'étais qu'un énorme sanglier (enfin, ce qui restait de lui) qui servait de repas. Je poussai un soupir de soulagement, mais un peu trop fort a mon goût. Voyant qu'un des loup-garou c'était retourné dans ma direction, je me baissai rapidement dans le buisson qui me servait de cachette. Je retins mon souffle en entendant le sable remuer et des grognements sourds. Je sentis quelque chose descendre doucement dans mon cou. C'était chaud, liquide. N'osant pas bouger, je fermai les yeux, tellement, qu'ils me firent mal. Je serrai le poing sur mon poignard, prête à lui sauter dessus et lui arracher les entrailles, s'il le fallait. Mais, me rappelant les paroles de Dieu, j’oubliai cette pensée horrible. «Lorsque tu mourras, que tu le veuilles ou non, je ne te permettrai pas une autre sortie.» Ravalant ma salive, j'ouvris les yeux lentement avant de constater que le loup était parti. Je sorti la tête du buisson et, m'assurant qu'il n'y avait aucunes traces de bêtes nul part, je me levai en vitesse. Sans oublier l'affreux liquide brûlant dans mon cou, et qui avait désormais descendu le long de ma colonne, je passa mes doigts dans ma nuque. Du sang. Poisseux et visqueux. Rouge et chaud. Je serra les dents et me décida à faire quelque pas dans la direction inverse de celle des loups. En y réfléchissant bien, je ne voulais pas me montrer devant les autres. Pas maintenant. Bien sûr, je les aiderais d'une quelconque façon, mais sans me montrer.

~

- Tsst, tout le temps la même chose. HAKUN4 qui joue toujours les héroïnes, Karamel qui veut la sauver, sois dit en passant qu'elle crois qu'elle a besoin de son aide, pis l'autre qui a même pas la moitié de sa cervelle et qui voit pas plus loin que son nombril. Y'a que moi de normal ici?! LE BUT EST DE SE SAUVER, PAS DE TUER DES LOUPS À LA NOIX! Non mais... Moi au moins, j'ai pensé à faire le bateau. Je suis le roi ici, je dois penser à tout, MOI!

Je roule les yeux et fronce les sourcils. S'il crois qu'il a fait quoi que se soit pour nous aider à sortir d'ici, il rêve. Toreado était à genoux dans le sable blanc, en train d'attacher une dernière liane à son radeau ridicule. Le radeau était grand, certes, mais le mât de son bateau était penché sur le côté et la voile, des feuilles de palmier, était tout déchirée et n'était pas bien attacher. Comment voudrait-il sortir de cette île avec ce tas d'ordures? Il finirait dans la gueule d'un requin avant d'avoir fais cinquante mètres. Et puis, ça ne sert à rien de construire un bateau! L'île est encerclée par d'énormes rochers pointus et il est absolument impossible de les contourner. Heureusement, une lueur m'est apparue juste avant de mourir. Le volcan. Il n'y a que lui qui saura nous sauver. Je l'ai su à la minute où mon esprit s'envolait. Ce n'est pas de la lave qui l'habite, non. Je ne sais pas ce que c'est, mais je sais seulement, et j'en suis certaine, que c'est le seul moyen de sortir d'ici. Sauter dedans. C'est là la seule solution. Seul problème; je dois aider mes amis à s'y rendre, sans qu'ils ne m’aperçoivent.

J'arrivai à la plage. Toreado était debout et admirait fièrement un tas de bois avec des feuilles de palmiers, par-ci, par-là. Il retourna la tête à mon approche.

- Ah! - dit-il - Enfin, te voilà, alors pendant que toi et HAKUN4 perdaient votre temps à chasser les loups, moi, je n'ai pas perdu mon temps, moi, j'ai pensé à construire un bateau! Avec ça, c'est sûr, on va pouvoir sortir de l'île!

- Heu... Un bateau? Quel bateau...? Tu veux dire... le gros tas de bois?

- QUOI!? Ça m'as prit des heures à faire le bateau et toi tu dis que c'est qu'un pauvre tas de bois!? Ça explique pourquoi, moi, je suis le roi, et vous les serviteurs!

Je retiens le plus grand possible ma haine envers cet imbécile. Ce n'étais vraiment pas le moment de se crier après.

- Écoute, Toreado, arrête de faire l'imbécile, et écoute-moi, premièrement : l'île est entouré de rochers, c'est to-ta-le-ment impossible de se frayer un passage à travers, deuxièmement : ton bateau n'aurait même pas le temps de flotter, tellement il est amoché et lourd comme une baleine, troisièmement : Kova...

- HÉ! Tu critiques encore mon bateau, j'te pète la gueule, ok? Et les rochers on peut les contourner! Et Kova, qu'elle ait se faire foutre! On n'a pas le temps à perde! Aide-moi à pousser le bateau pour qu'on quittes cette île de merde! Et, en passant, elle est où HAKUN4?

- Elle est morte.

- Hein? J'ai rien entendu!

- HAKUN4 est morte! Tuée par les loups-garou! Peut-être si tu serais venu, peut-être ne serait-t-elle pas morte!

Des larmes de rage brouillaient ma vue. Mes poings étaient tellement serré qu'ils devinrent rouges. J'avais une envie folle de frapper Toreado.

- Ah bon? Ban, tant mieux, de toute façon, elle me servait à rien.

- RAAH! Espèce de sale...!

- Hé!

Je retourna la tête. Kova se tenait tant bien de mal sur une branche, qu'elle utilisait en tant que canne. Si elle ne serait pas venu à cette instant, j'aurais sûrement bourré de coups Toreado, jusqu'à ce qu'il cri grâce.

- Kova ! Mais...! Tu peux marcher ! - dis-je, surprise, on l'a voyant on bonne forme.

- Ouais... - elle fit la grimace - Mais, j'ai un peu mal quand même, mais moins parce que j'ai mon élastique!

- Quelle...! - commença Toreado.

- Toi là! Ta gueule! Sinon j'te jure, je vais te...!

- Arrêtez ! - gémit Kova - Ça sert à rien de se crier après! Il faut trouver une sortie!

- À par la mer, je vois pas, grogna Toreado les bras croisés. Mais, je suis sûr, que Karamel le sait puisqu'elle est sûre que mon bateau va couler. Aller, éclaires-nous, mademoiselle je-sais-tout!

Je poussa un soupir d'immense exaspération. Je n'avais aucune idée de comment sortir de l'île...

- Je ne sais pas...

- AH! Alors, la seule solution c'est d'utiliser mon bateau!

- Ah ouais! - répond Kova - On va mettre une grosse pierre dessus pour voir s'il coule!

- Mais...! T'es conne ou quoi! C'est sûr qu'il va couler si on mets une pierre dessus!

- Justement, imbécile, à nous trois on est aussi lourd qu'une pierre! - lui répondis-je sèchement.

- Ah oui, c'est vrai... Mais...! C'était ton idée de construire un bateau, donc c'est ta faute si j'ai dû me taper tout le travail! Alors, moi, j'en ai marre! Je reste assis là et je vous parle plus, na!

Je soupira. Impossible, de tirer quoi que ce soit avec lui... Quel enfant gâté!

- Oui, je sais, mon idée était bête je l'avoue, tu vois une autre solution, toi? Non? Hé ben, réfléchis tout seul, gros gâté! Aller, salut!

Et je les planta, là. Kova me regarda incrédule et Toreado ne m'accorda aucun regard. J'entrai dans la jungle pour la énième fois, partant réfléchir à une solution...

Ah! Si seulement, nous n'avions pas survécus au naufrage...

Une voix me hantait de partout. Je n'avais que cette voix dans ma tête; une voix d'homme. Je ne savais pas qui il était, d'où il venait et pourquoi il me parlait. Je ne comprenais pas un seul mot. Il chuchotait, murmurait a mon oreille. J'avais peur, très peur.

†

Je me réveilla en sursaut, sentant une présence proche. Alertée par un bruissement, je me retourna vivement et j'eu juste le temps d'apercevoir une silhouette élancée qui se cacha derrière un arbre. Curieuse, je me leva silencieusement et me dirigea vers l'arbre où se cachait l'étranger. A mesure que je me rapprochais, j'entendais la voix. Plus j’avançais, plus elle était forte. Me bouchant les oreilles, espèrant que la voix disparaisse, je regarda rapidement a l'arrière de l'arbre qui m'effrayais. Rien. Il n'y avait rien, ni personne. Bouleversée, je me retourna en murmurant a voix basse; impossible... j'avais vu quelque chose! je suis pas conne, j'ai pas rêvé! Un peu fâchée de ne pas savoir qui m'épiais, je décida de me concentrer sur Karamel et les autres. Brusquement, mon ventre gargouilla. Fudge... Je n'avais rien manger depuis déjà 2 jours! Et, j'avais une de ses soif! Avide de bouffe et d'eau fraîche, je pris mon poignard, et me mis en route vers la rivière, a l'est. En chemin, je pus cueillir des framboises et des champignons comestibles. Après une heure de marche et de chute (maudites racines!), j'arriva enfin à destination. La soif me monta a la gorge et je sentis, pour la première fois depuis plus de 2 jours, ma bouche sèche et mes lèvres gercées. Et puis, ce que je puais! A la hâte, je m'agenouilla près du cours d'eau et je trempa mes lèvres desséchées dans le liquide clair et froid. J'en bu avec tant de voracité que je m'étouffa. Étonnamment, je me mis à rire. À rire encore et encore, d'un rire puissant. J'étais contente de m'être étouffée, car j'avais tellement eu soif que cela m'importais peu. Tout de suite après, je me débarrassa de mon sac, de mes bottes, je déposa mon poignard et son fourreau sur le sol, je me libéra de ma ceinture et j'enleva avec empressement tout mes vêtements sales. Je plongea dans la rivière. L'eau était froide, mais je m'en foutais. Sa douce caresse sur ma peau sale et blessée était un pur délice. Mon corps fut parcouru de frissons mais je n'y pensa guère. Je plongea la tête sous l'eau, suivis de mes long cheveux crottés. Je profitas de cet instant, me laissant flotter sur l'eau devenu tiède. Quel moment magique...

À regrets, je du sortir de l'eau et laver mes vêtements crasse. Après cela, je les laissa sécher au soleil, pendant que, à l'aide de mon couteau, je partais a la chasse au lièvre. Revenu a mon petit bivouac, j'enfila mes vêtement secs et chaud. J'avais réussi a tuer un lièvre dodus. Je fis mon feu, installa le lièvre et, pendant qu'il cuisait, je dégusta mes framboises sucrées. Je dévora le lièvre, grugea les os et cacha le tout dans un buisson. Rassasiée, j’éteignis mon feu et récolta de l'eau dans ma gourde. Je fus fin prete à aider mes amis.

Ce qu'HAKUN4 ne savais pas, c'est que quelqu'un la suivait. De très près. Mais ce quelqu'un n'étais pas une personne. C'était plutôt... un esprit.

Depuis combien de jours déjà étions nous sur cette maudite île? Cinq? Sept? Huit? J'avais beau me creuser la cervelle, je ne m'en souvenais plus.

Je marchai tranquillement dans la jungle, on réfléchissant à toute allure sur les évènements passées et surtout... Comment sortir d'ici? Mes pas me guidèrent à la clairière où HAKUN4 avait laissé la vie. Je regardai la flaque de sang, ou HAKUN4 gisait auparavant et les cadavres de quelques loups. Mais... minute... Son corps n'était plus là! Disparu! Envolé! Pas une trace! Rien! Mais... mais... c'est impossible! Je ne comprends plus rien! Mon regard s'attarda sur le sol; un souvenir me revins, les dernières paroles, ou plutôt mots, d'HAKUN4 : île, sortie, volcan. Ça n'avait aucun sens! Je ne pouvais tout de même pas sauter à pieds joins dans le volcan!

Je m'agenouilla sur le sol et mis ma tête entre mes mains. Je ne comprends plus rien! - gémissais-je. Le corps d'HAKUN4 a disparu... La sortie est dans le volcan... Ça n'a aucun sens! - je criai la dernière phrase tellement j'étais confuse et triste. Je laissai pendre mes bras le long de mon corps, me releva et continua de marcher au plus profond de la jungle.

S'il vous plaît... Quelqu'un, quelque chose, n'importe quoi... Aidez-nous!

Dans ma tête, tout va de travers. Par quoi commencer? J'aide Karamel, Kova, Toreado? Qui en premier? Qui en dernier? Je vais vers le volcan pour m'assurer que j'ai bien raison? Quel est cette présence qui, je le sens, n'arrête pas de me suivre? Décidément, rien ne va plus...

Je marche a travers la jungle, j'esquive des toiles d’araignées, j'évite les troncs et les branches, je saute par dessus les flaques d'eau et je ne cesse de me retourner. Je sens une présence derrière mon dos, mais chaque fois que je me retourne, il n'y a rien. Ça m'énerve et ma frustration augmente de plus belle. J'en ai marre de chercher, de marcher vers je sais pas où! Je suis sur le bord d'hurler au ciel que c'est injuste, que je ne mérite pas ça, quand j'entend un craquement. Je me retourne, les larmes aux yeux et je le vois. Je le vois, lui qui me poursuit depuis maintenant 2 jours. Celui que je déteste pour m'avoir fais faire des cauchemars insupportables toutes les nuits. Celui qui n'arrêtait pas de murmurer des choses dans mon oreille. Il est là, devant moi et il me regarde. Il est beau, très beau et il me rappelle légèrement quelqu'un... mais qui? Curieusement, je peux voir a travers lui comme on pourrait voir a travers un fantôme. Mais oui! Un fantôme! Il me revient finalement en tête! C'est le garçon qui m'avait aidé a traverser la magnifique ville - le paradis - pour me mener chez Dieu lui-même! Étonnée, je me retient pour ne pas tomber par terre. Il s'avance vers moi, en me dévorant des yeux, je le sens. Que fait-il ici? Sa place n'est pas ici-bas! Abasourdie, je le regarde dans les yeux, d'un bleu profond, et je rougis lorsqu'il me prend les mains. Mon esprit s'embrouilla et, vivement, je retira mes mains.

- Mademoiselle... Vous rappeler-vous de moi?
- Ou... oui je me rappelle de toi... murmurai-je, indécise.

Le jeune homme paru soulagé et son regard s'adouci. Profitant de cet instant, je scruta un peu mieux ses traits. Il avait des traits fins, de grands yeux bleu royal et des cheveux long qui descendaient jusqu'à demi-cou. Seul ses yeux étaient colorés, son corps et son visage étaient d'un blanc vaporeux.

- Je me nomme Thomas et Dieu lui-même m'a chargé de vous surveiller pendant votre ''mission''... Je... j'ai cru bon d'accepter (je n'avais pas vraiment le choix)! Et puis, en vous observant depuis tout ce temps, j'ai penser que mon aide vous serais... comment dire... favorable?

Bouche-bée, je réfléchissais a toute allure. J'accepte ou pas son aide? Bien sûr, de l'aide ne serait pas refusé, mais quand même, l'aide d'un esprit!? En quoi pourrait-il m'aider? '' en vous observant depuis tout ce temps ''... Je grandi mes yeux de surprise et, allumant soudain sur un point, je fronça les sourcils et en oublia même la raison de son offre. Il m'avais même observer pendant que je me baignais, nue, dans la rivière?!!

- Attends une petite minute! Tu m'a observer? Pendant que je me baignais... nue!? Sale pervers!!! criai-je et reculant et en trébuchant sur une branche.
- Ah! N... non! Non pas du tout! Vous vous imaginer des choses mademoiselle, jamais je n'aurais fais cela! me dit-il, rougissant jusqu'à la racine des cheveux. Vous vous méprenez, je vous le jure que je ne vous est pas observer pendant ce... moment. Croyez moi! En bon gentleman que je suis...

Angoissée, je me releva tant bien que mal, à quand même une bonne distance de Thomas. Ne lâchant pas prise malgré le petit malaise, il poursuivit:

- Alors, accepter vous mon aide, ou non? Parce que, je pourrais vous être très utile!

Je pensa a quelque règles que je pourrais mettre entre nous si j'acceptais sa requête. Et enfin, je lui répondis:

- Bien. d'accord, j'accepte ton offre. Mais il y a quelque conditions! Premièrement, reste à 2 mètres de moi et ne m'approche pas! Deuzio, arrête de me vouvoyer. Et finalement, cesse de me regarder ainsi!

Surpris, il regarda par terre.

- B... bien. mais... puis-je v... te demander de quelle façon je te regarde?
- Et bin, d'une façon totalement déplacée pour un ''gentleman'' comme toi! Je le vois bien que tu me dévore des yeux, et je n'aime pas ça!
- Hum! C'est normal de regarder de cette façon une dame comme toi! Tu... tu es...

Il n'eu pas le temps de finir sa phrase qu'un loup sorti la tête d'un buisson. Le loup ne pouvait pas voir Thomas, mais il pouvait me voir moi! Un peu normal que le loup m'ai trouvé, après tout, pour lui, je parlais toute seule depuis 10 minutes. Sans perdre une seconde, je couru aussi vite que possible en esquivant les branches, les roches et les trous. Le loup-garou me poursuivait, je l'entendais. J'entendis aussi Thomas crier ''mademoiselle!''. Je n'avais jamais couru aussi vite... Comme si ma vie en dépendait...