Le Monde des Blablas [Forum actif durant l'été, contactez Karamel sur Blablaland pour plus d'informations]. |
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| The Blabla's Games | |
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Auteur | Message |
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Karamel Créateur
Messages : 183 Date d'inscription : 27/06/2012 Age : 27 Localisation : À quelque part, tu ne sais pas où! :3
| Sujet: Re: The Blabla's Games Sam 15 Sep - 10:35 | |
| Je regardai le volcan, sa hauteur dominait tout les environs. Ça n'avait aucun sens... Sauter dans le volcan! Mais HAKUN4 avait perdu la tête! Je soupirai. Je m'assis sur le sol.
Je ne pouvais tout de même pas me risquer à sauter dans le volcan? Sois, je me tuerais, ce qui serait complètement idiot de se suicider et de laisser Toreado et Kova seul... Sois, ça marcherais et je me trouverais... Oû? Dans le centre du volcan? Chez moi? En Chine? Aller savoir.
Mon ventre gargouilla. J'aurais p't'être pas du abandonner mon sac finalement... M'enfin. Je ceuilla des baies dans un buisson tout proche. Je les dévora. Après mon petit repas, je décida de monter en haut du volcan. Peut-être j'y trouverais quelque chose?
Je montai la pente escarpée. Arrivé au sommet, je regardai à l'intérieur du volcan. Il n'y avait plus de lave, à la place, il n'y avait qu'un fond... sans fond, quoi! Se serait du suicide assuré si je sauterais. Non, mais vraiment! J'crois bien qu'HAKUN4 avait perdu la tête juste avant de mourir. Je redescendis, déçue.
Le soleil se coucha et je n'avais toujours pas trouvé une idée pour sortir de cette maudite île. Je m'assis, le dos contre un arbre et je m’endormis.
Ah... Vivement que nous partions d'ici! | |
| | | Nandos Super Modo
Messages : 114 Date d'inscription : 03/07/2012 Age : 28 Localisation : Dans mon lit avec noirot.
| Sujet: Re: The Blabla's Games Lun 28 Jan - 13:07 | |
| J'étais épuisée, tellement essouflée que mes poumons pouvaient émergés de mon corps, et je ne m'en serais pas rendue compte. Je ne sentais plus mes jambes, mais elles couraient toujours. C'était rendu mécanique tout sa, comme si mon cerveau disait à mes jambes de courir encore et encore, même si je n'en avais plus les forces nécessaires. Par contre, le loup, lui, n'avait pas l'air de s'épuiser aussi facilement! Je savais bien qu'il se rapprochait, mais je n'y pouvais rien! Je suis une humaine, et lui un loup. On s'entend qu'il y a une légère différence quand même!! À bout de force, je chercha autours de moi un moyen de sortir de cette course d'enfer. Thomas me suivait, je l'entendait crier mon nom. Soudain, je repèra non loin un arbre à pics. Un arbre qui fut grand, mais qui était alors brûlé à la pointe. Cet arbre possèdait encore ses grands pics, comme des lances prêtes à t'embroché. Je couru droit vers cet arbre, et le loup aussi. Je vu donc, miraculeusement, une liane suspendue solidement -j'espèrais- à un arbre et sans hésiter, à 3 mètres du conifère à pics, je sauta aussi haut que mes jambes me le permirent, j'attrapa la liane et m'y accrocha fortement. Comme je m'y attendais, le loup fonça droit vers l'arbre à pics. Essayer d'imaginer l'effet que ça avait put causer... C'était atroce, même moi, qui partageais une haine féroce envers ces bêtes à poils, j'avais ressenti de la pitié pour lui. Pauvre bête, elle était embrocher au plus large et au plus pointu pic de l'arbre! Mais bon, en même temps, ça en fit un de moins. À bout de force, je lâcha la liane et tomba lourdement sur la terre. J'essaya de me relever, je voulais me relever, mais je n'y arrivais pas. Mes bras étaient lourds, mes jambes encore pire! J'étais tellement essouflée, et ce mal de tête, ce ''Tam tam'' qui résonnait dans mon crâne! Étendue sur le sol, le regard pointé vers le ciel, j'eu juste le temps de voir Thomas arrivé que le néant m'enveloppa totalement. ~ Lorsque je revins à moi, je sentis une présence toute proche. Mais une bonne présence, pas mauvaise. Sans hésiter, j'ouvri les yeux et découvri le beau visage de Thomas au-dessus du miens. Puisque c'est un fantôme, il n'avait pas put me soulever et me porter dans un abris( enfin, je crois), mais au moins, il avait veiller sur moi. Je lui souris faiblement et je m'appuya sur mon coude pour m'aider à me relever. Mes muscles chauffaient et étaient si engourdis, mais ce n'était pas grave, ce n'était absolument pas le moment de se plaindre! Je me leva non sans peine et je soupira, en essayant de me repérer. Comme le soleil était haut dans le ciel, j'en déduisi que le Nord (le volcan), était vers la gauche. Thomas, qui n'avait rien dit jusqu'alors, murmura: - Ça va aller? Je veux dire, vo... tu as sacrement courru! J'aurais bien aimer vous porter mais, je...
- Tu es un fantôme, et je n'ai pas mon mot a dire là-dessus! Ce n'est pas bien grâve, tu vois, je suis debout, devant toi et en pleine forme!
- En pleine forme? Tu as vu toutes les ecchymoses et les bleus sur ton corps? Et ces graffignes...- Je t'ai dis que ça va, alors ça va. Bon! Il faut se rendre vers le nord, puisque le Volcan y est, alors, en marche!
- Mais... Bon d'accord (avait-il lâcher après avoir croiser mon regard meurtrier) ...- Je vais t'expliquer une chose mon ami... avais-je dis en m'approchant de lui, S'il y a bien une chose que tu dois savoir, c'est qu'il ne faut jamais me contre-dire, ok? Parfait. Alors, tais-toi, et marche.- Techniquement, je ne march...- Je sais. Mais tu peux bien la fermer.Après ça, Thomas tint sa promesse et ne parla plus. C'était vrai que j'aimais le silence et la solitude (encore aujourd'hui), mais là tout de même, quand je parle toute seule, c'est pas amusant... Nous fîmes halte pour me trouver de la nourriture (parce que Thomas ne pouvait pas vraiment manger..), et je decida d'allumer un feu, au risque d'attirer un autre Loup. Nous trouvâmes des baies, comme d'habitude, et fort heureusement du gibier, c'est-à-dire un petit lièvre. Je le mangea en silence, sans cesser de jeter des regards à Thomas, assis en face de moi. Mal-à-l'aise, je lui avait dis: - C'est bon, c'est bon!! Tu peux parler, mais arrête de me regarder comme ça...- Comment? C'est toi qui me regarde depuis tout à l'heure!
- ... Oui, bon...
- Mais ce n'est pas grave, et je suis désolé.- Désolé de quoi?- Et bien... Désolé de vous decevoir, Dieu aurrait peut-être mieux fait d'envoyer un autre ange que moi!
- Mais non, ne dis pas de sottises! Tu es un bon ami, et un bon ''ange gardien''! Par contre, c'est vrai que tu m'exaspère quelques fois, mais ce n'est pas de ta faute, c'est de la mienne. Il y a tant de chose que je regrette, trop de choses qui se bouscule dans ma tête! Je n'ai pas les idées claires, c'est tout, avais-je dis en enfouissant ma tête dans mes mains moites. - Oh... aivait-il murmurer doucement. Lentement, il se leva et vint s'assir à mes cotés. S'il n'aurrait pas été un esprit, j'aurais jurer qu'il me prendrais dans ses bras! Malgré ça, il avait tout de même passer son bras autours de mes épaules, et il m'avait attirer doucement à lui. Étrangement, il avait comme un enveloppe charnelle, même s'il était très froid. Bizzarement... Je... je me sentais bien. Oui, je me sentais vraiment bein dans ses bras, même gelés. Il avait décider de chanter une petite berçeuse pour me calmer, et je m'étais laisser emporter à la fois par ce chant cristallin, mais aussi aux larmes. J'avais pleuré toute l'eau de mon corps, encore et encore. Il m'avait serré plus fort et j'avais passer mes bras autours de son ventre, m'agrippant ainsi à lui. Je le serrais fort, comme on serre son père après des années d'absence. C'était rare que je me laissais aller ainsi, mais avec Thomas, je sentais quelque chose pousser, quoi que lentement, entre nous. Après avoir verser toute les larmes de mon corps, je m'étais endormis, bercer tendrement par ce jeune homme, parcouru de ses douces caresses dans le dos et dans les cheveux. Le lendemain, je m'étais éveillé sur un lit de lichen et de feuilles mortes. Où était Thomas? J'avais regardé partout autours de moi sans trouver la moindre trace de mon ami. Soudainement, je fut submergé par les souvenirs d'hier soir. J'avais sentis le sang me monter aux joues et je les avaient toucher en secouant la tête. Quelle idiote! Et puis je m'étais dit ''Je n'aurais jamais dû faire ça, jamais!Je me suis trop ouverte à lui et je ne le connais que depuis quoi? 3 ou 4 jours, lors de notre première rencontre, au paradis?'' Je m'étais assis en indien et j'avais respiré 3 bonnes grosses bouffées d'air. L'air... Elle sentait le brûlé! LE VOLCAN! Et là tu te dis, ''C'est seulement là que je l'ai sentis?? Non mais!'' Et bien oui. À l'idée de retrouver Karamel, j'en avait oublier Thomas et je m'étais précipité vers cette odeur âcre. J'avais apprecu Karamel entre deux arbres. Elle dormait... Mon coeur tambourinait dans ma poitrine à une vitesse inimaginable et, sans perdre un instant, j'avais courru vers elle. - KA...Aussi vite qu'il n'en fallu pour dire ''Banane'', je m'était retrouvé à terre, une masse lourde comprimant ma cage thoracique. J'essayais de me dégager mais sacre bleu comme cette chose était forte! J'avais voulu crier ''Karamel'' mais je n'avais pas pu, puisque la chose avait mit sa main sur ma bouche. Elle s'était alors levée en me tenant contre son torse, et elle m'avait attirer derrière un arbre. J'essayais de crier et je me débatais comme le diable. Quand j'y repense, pauvre elle... D'un effort surhumain, la chose m'avait plaqué contre l'arbre et murmurait à mon oreille, tant bien que mal: - HAKUN4, ça suffit!! C'est moi Thomas!!
D'un coup, je m'étais calmé, essouflée. - C'est bon, je peux te lâcher, tu ne te débattra pas comme une force-née?Je lui avais fais un ''oui'' lourd de reproche de la tête. Il s'était détacher lentement, de peur que je ne m'échappe, mais dans le fond, pourquoi aurais-je fais ça? Ma poitrine se soulevait et s'abaissait tandis que Thomas reculait de quelques pas. - Non mais ça va pas?????!!! Avais-je crié. - CHUUUUT!! Tu vas la réveiller!!- Mais on s'en fou, c'est justement ça mon but sombre idiot!!- NON! HAKUN4, rappelle toi! Il ne faut pas que tu te fasses voir, puisqu'elle te croit morte! Ce serait fou de te faire voir...
Il a raison. Je ne dois pas me faire voir... Imbécile que je suis!! - Désolé... avais-je chuchoter en baissant la tête. Il était parru fâché pendant quelque secondes, mais il s'était reprit de justesse. Il avait ensuite secoué la tête, comme déçu et je m'étais rappellé d'une chose. - Hier! Il... il ne s'est rien passé, hein? J'avais dis ça en béguaillant. Il me regardait de ses grands yeux bleus et souriait faiblement. Il s'était rapprocher et je m'étais coller plus à l'arbre. Il s'était tellement approché qu'il aurait presque put m'embrasser... Gênée, je m'étais empourprer et il avait rit doucement. - Tu es mignonne quand tu rougis, c'est différent de la HAKUN4 que je connais. Je ne savais pas que je pouvais faire cet effet là sur toi... Mais, si tu veux tout savoir, il ne s'est rien passé hier soir.- Oh... Et puis ce n'est pas vrai que je rougis!! N'importe quoi.- Tu veux un miroir peut-être? Haha, tu es rouge comme une pivoine!- C'est faux! avais-je béguailli à nouveau. - Il n'y a pas de quoi s'emporter, je trouve ça jolie moi... avait-il murmuré, se mordant la lèvre inférieure et en rougissant à son tour. - B.. Bon. Regagnons nos moutons! avais-je dit en secouant la tête pour faire partir le rouge qui teintait mes joues. Nous avions ''oublier'' ce moment, mais je savait que ce n'était pas le cas. Je m'était alors dit qu'il faudrais en venir à bout un jour... Nous avions discuter alors d'un plan pour convaicre Karamel de sauter dans le volcan sans qu'elle ne me voit. Elle dormait encore comme une bûche, le soleil virait au orange et nous n'avions pas encore trouver d'idée. C'était impossible de faire en sorte qu'elle saute sans qu'elle ne m'appercoive! Et puis, il faudrais tous nous rassembler. Karamel, Kova, moi et Toreado. Ensuite, sauter. Je savais que c'était là la sortit, car ce n'était ni de la lave en fusion ni du feu qui habitait la montagne. C'était un portail. Bien sûr, c'était aussi vrai que le volcan avait laissé échapper de la lave et détruit plus de la moitier de l'île, mais ce n'était pas du vrai feu. Une illusion, voilà ce que c'était. Tous comme les loups-garous, et les arbres, et la plage, et les animaux, tout! Une fausse île... Nous étions des pions, rien de plus. De pions manipuler par des maîtres. Les créateurs de l'île, bien entendu. Peut-être même que Thomas était une illusion... Tomber amoureuse d'une illusion? Je ne crois pas. D'un ange? Certainement. | |
| | | Karamel Créateur
Messages : 183 Date d'inscription : 27/06/2012 Age : 27 Localisation : À quelque part, tu ne sais pas où! :3
| Sujet: Re: The Blabla's Games Jeu 7 Fév - 19:30 | |
| Je me réveillai en sursaut. Hein? Mais qu'est-ce que...? C'est bizarre, j'ai crû entendre quelqu'un crier mon nom... Et la voix ressemblait drôlement à celle d'HAKUN4... Faut dire que je commence à me faire des illusions moi... Je m'étirai et baillai comme la nuit avait été longue... et comme j'avais cauchemardé! Je me levai et laissais mes pieds me guider où bon leur semblait. Je ne savait pas quoi faire... Où pouvais-je donc aller? Nous étions tous coincés sur cette île alors...
Les heures passèrent mon ventre se mit à gargouiller, je l'ignorais. Je n'avais pas envie de manger. Le sol prit une couleur différente, à la place d'être terreux, il était recouvert de sable blanc. La vache, je suis retourné à la plage... Bon, j'vais voir où son les autres... Je levai la tête et vis... un loup-garou qui mangeait à ce qui ressemblait à un corps d'humain... Le hamac de Toreado avait été déchiré, c'était peut-être lui qui se fessait bouffer ou il avait pris la fuite... Mais personne ne méritait d'être mangé vivant! Je poussai un cri de guerre et fonçai sur la bête, je lui dirais plusieurs flèches dans le dos. Elle glapit et partit la queue entre les jambes. Je m'approchai du corps et vis que c'était celui de Kova... Je poussai un hurlement déchirant qui se transforma vite en un de colère.
- NON! NON! NON, ÇA NE SE PEUT PAS! ON NE VA QUAND MÊME PAS MOURIR UN À LA FOIS ET FAIRE SOUFFRIR LES DERNIERS SURVIVANTS!? ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE! ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE!
Je me mis dans une colère noire injuriant les loups, la terre, le ciel, les pierres, tout, tout, tout. C'était tous leur faute! Leur faute que je sois coincé sur cette maudite île! «Leur» faute? Mais... et si... quelqu'un contrôlait l'île... et nous avait envoyez ces loups-garous? Et le volcan? Était-il réel? Ma colère se dissipa et se remplaça par l'incertitude. Il y avait quelque chose qui clochait dans tout ça... Un mystère...Mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus... Et si HAKUN4 avait raison? | |
| | | Nandos Super Modo
Messages : 114 Date d'inscription : 03/07/2012 Age : 28 Localisation : Dans mon lit avec noirot.
| Sujet: Re: The Blabla's Games Dim 10 Fév - 15:37 | |
| Il faisait déjà soleil lorsque je me réveilla. Après la décision d'hier, je m'étais endormi à même le sol, l'esprit lourd de fatigue. Mon dos était courbaturé et mon cou était aussi dur que de la roche. En soupirant, je remarqua que Karamel avait disparue. Et merde, m'étais-je dis. J'étais fatiguée, épuisée, mal en point, engourdis & EN PLUS, fâchée. Grognant, je pris mon sac et mon couteau et je fonça tête baissée vers le volcan. Je n'avais même pas pris le temps de regarder si Thomas me suivais, j'en avais juste assez de tout ça. Karamel était parti je sais pas où, de gros nuages gris commençaient à apparaitre dans le ciel et j'avais un mal de chien. Je jurais contre Dieu, le ciel, cette île, les loups, et Karamel. J'en avais marre de lui courir après, marre d'avoir un petit chien de poche (Thomas), marre d'être prisionnière de cette foutue île de merde. En blasfêmant contre tout, je ne m'étais pas apperçus que le Volcan me surplombais de toute sa grandeur. Ébahis, je m'avança lentement vers cette montagne et commença à y grimper. De fines gouttes de pluies tombaient et un claquement sonore résonna dans le ciel. Manquait plus que ça, un orage, avais-je grommeler. Je monta encore un peu et je fut rendu presque au sommet quand un averse se mit à tomber. Le nerfs à bout, je cria des insultes au monde entier. À cause de ce stupide orage, je ne voyais plus rien! Mon idée était de voir si je pourais appercevoir du mouvement vers la plage ou n'importe où ailleurs, juste pour retrouver Karamel. Je m'éffondra à genou, les larmes coulant sur mes joues sales. Je pleura encore longtemps, la tête vers les cieux afin de me laver de toute crasse possible. Je tremblais des pieds à la tête quand je vis quelque chose bouger au pied du volcan. Ça montait très vite... Trop vite. Je plissa les yeux pour voir de quoi ou de qui il s'agissait mais à cause de l'eau qui noyait mes yeux, je ne pus le voir. Du haut de ma plateforme, j'étais plus inofencive qu'une fourmis... Je ne pouvais ni sauter, ni grimper, ni me battre. C'était beaucoup trop haut d'ici, et beaucoup trop étrois, je risquerais de me casser quelque chose avant de faire un seul pas. Priant pour que la pluie s'arrête, je déguaina mon poignard et attendis que la chose arrive. Non... c'était trop absurde, je ne pouvais pas me résoudre à mourir comme ça. Je chercha un chemin pour m'aider à sortir de ce trou. Soudain, je vis une autre plateforme à à peine 1 mètre de moi, et elle menait en bas. Si j'y allais rapidement, peut-être que la chose ne me verrait pas... Sans plus hésiter je sauta et courru aussi vite que mes jambes me le permettaient. La pierre était plus que glissante et je risquais à chaque pas de me rompre le cou. Je me forcais de penser à autre chose.La plage, la plage, la plage, me répétais-je sans cesse. Karamel y était, j'en était sûre. Oui, c'est ça, c'est là qu'elle se cachait. D'un coup, un seul, je fut stoppée net dans ma course. Aussi fou que cela puisse parraître, Thomas me tenait le bras. Ses sourcils froncés montraient qu'il était fâché.
-MAIS QU'EST-CE QUI TE PREND!? -Quoi? Comment ça ''Qu'est-ce qui te prend''?! Je te figure que tu m'a arrêter quand mon seul but est de rejoindre Karamel!! -Ah oui?? Et toi, je te figure que tu t'es enfuis de moi comme une merde et tu m'a obligé à faire un sacrer détourd!! -''Comme une merde''? ''Comme une merde''?!!! T'AS UN SACRER CULOT TOI DE ME TRAITER D'MERDE! ET PUIS LÂCHE MOI!! -NON! J'ai bien le droit de te traiter de merde quand toi aussi tu le fais! C'EST DONNANT-DONNANT! -JE T'AI DIS DE...
Je n'avais même pas pu finir ma phrase qu'il avait poser ses lèvres sur les miennes. Il me tennait d'une main par le poignet et de l'autre, il m'attirait à lui. J'essaya de me débattre, mais on ne peu se battre contre ses sentiments. Sa langue cherchait la mienne, et en relâchant mes muscles, je lui redonna son baiser. Fougueusement, il pressa ma poitrine contre son torse et continuais de m'embrasser. Je me laissa faire et notre étreintre devint douce. Depuis quelque temps je n'attendais que ça! Ma colère ressentit plus tôt fit place à la tendresse et à l'amour. Je caressa ses cheveux (ils étaient froids), et il passa ses lèvres toute aussi fraiche dans mon cou. Il y déposa des milliers de baisers et il descendit sa bouche sur la courbe de mon épaule. La pluie cessa de tomber et nous nous coucheâmes machinalement à terre. Il passa sa main sur mes courbes et je déposa mes lèvres pulpeuses sur les siennes. Nous étions prêts à le faire quand je le repoussa. Je ne pouvais pas... Je devais retrouver Karamel, je ne le connaissais à peine! En plus, c'est un... esprit? un ange? Peu importe ce qu'il est... je ne dois pas.
-Non... Thomas, arrête. -Quoi? Pourquoi...
J'hésita et je le repoussa doucement sur le côté. Je me leva en passant des doigts tremblants dans mes cheveux et en replaçant ma chemise maladroitement.
-Il ne faut pas. Tu... tu es un fantôme ou je ne sais quoi encore et on ne se connais même pas! -Alors là détrompe toi! On se connait assez bien... Je veux dire, on est.. amis, non? -Oui, ''amis'', justement. Je suis désolée, mais je ne peux pas faire ça. -Mais... tu... tu m'aime? Fit-il d'une voix tremblante.
Je le fixa de mes yeux inquiets. Je tremblais des lèvres et je sentais les larmes monter, mais je les ravala. Je soupira et je le vit faire un pas vers moi. Je me mordilla la lèvre et je recula doucement lorsque mon dos fut accoté à un arbre. Il avançait encore vers moi, et je pensais qu'il allait m'embrasser, mais il ne fit rien de cela, il baissa tout simplement la tête. Ses mains étaient appuyées sur l'arbre et il créait ainsi une sorte de ''barrière''. Je remarqua qu'il pleurait.
-Thomas... tu pleures?
Il ne me répondit pas. Je cligna rapidement des paupières, indécise. Que fallait-il faire? Je ne savais même pas si c'était des larmes de rage ou de tristesse. Soudain, il remonta la tête vers moi et je pus appercevoir les longues traces qu'avaient laisser les larmes sur ses joues. Je fus parcourru d'un frisson parce que malgré son chagrin, il souriait.
-Hakuna... Tu sais... tu te trompes. On se connait très bien.
Je ne répondis pas, ne sachant que répondre à ça.
-Tu te rappelle de ce petit garçon qui habitait à côté de chez toi? Poursuivit-il, le même petit bonhomme qui était ton meilleur ami, ton confidant, ton épaule? Celui qui à l'âge de 11 ans a quitter ce bas-monde... Tu ne t'en rappelle vraiment pas? Et bien c'est moi. Ouais... Le petit Tom.
À cet instant, j'eu le choc de ma vie. Lui... Le petit Tom! C'était donc ça... Il me semblait avoir reconnu quelque chose en lui qui me faisait penser à mon ami d'antan. Il avait tellement grandit! Je me rappelle la fois où, dans notre cabane secrete, nous nous étions promis de jamais nous quitter. Nous nous étions aussi dit que nous serions mari et femme plus tard. Il m'avait donné une toute petite bague en bois que je garde encore chez moi, aujourd'hui. Ça alors... Donc on continuait de grandir au Paradis? Incroyable... Estomacquée, j'avais du mal à respirer.
-To... Tom! C'est vraiment toi? -Oui, répondit-il, les larmes qui coulaient à flot sur ses joues et le rire qui grandissait dans sa voix. -Je... je ne pus en dire plus que j'éclata en pleure. Mais cette fois-ci, c'était des larmes de joie.
Je lui fit un calîn et j'enfouis mon visage mouillé dans sa nuque. Il me caressa le dos et déposa des becs sur le sommet de ma tête. Et puis, d'un coup, nos ''retrouvailles'' furent intérompuent par un cri sauvage et rauque. Karamel! Je me décolla à regret de Thomas &, déguainant mon poignard, je courru vers la plage avec une seule pensée en tête; Karamel. J'emmergea des fougères et j'atteris sur le sable blanc. Je me dirigea toujours en courrant vers un cri presque inhumain. Je vis Karamel à genou sur le sable fin, qui s'arrachait presque les cheveux. Elle me regarda, le regard perdu, comme si elle assistait à une hallucination. À ses côtés était étendu un corp mort, déchiqueté et tout ensanglanté. Kova. Et merde.. | |
| | | Nandos Super Modo
Messages : 114 Date d'inscription : 03/07/2012 Age : 28 Localisation : Dans mon lit avec noirot.
| Sujet: Re: The Blabla's Games Lun 6 Mai - 20:39 | |
| Karamel me regardait, les yeux vides, presque sans vie. Mon poignard tomba dans le sable, machinalement. Les orbites de karamel étaient baignés de larmes; les miens étaient secs. Je m'approchai tout doucement, sans gestes brusques, pour ne pas l'effrayer. De toute manière, je crois que j'aurais pus me trimbaler un orchestre que ça n'aurait pas changer grand chose. Le corps immonde de Kova avait répendu son sang tout autours de Karamel, s'infiltrant dans le sable, collant à sa peau. Il fallut que je secoue Karamel pour qu'elle sorte de sa léthargie.
-Karamel! Parle moi, je t'en pris! C'est moi, Hakuna... dis-je en la secouant.
J'entendis des pas derrière moi. Du sable qui remut. Croyant que c'était Tom, je ne me retournai pas tout de suite. Au lieu de cela, j'essuyai les larmes qui coulaient encore sur les joues de Karamel -probablement parce qu'elle m'avais reconnu. Karamel, comme remise de sa transe, me sauta dessus et enfouis sa tête dans mon cou pour pleurer de toute ces émotions fortes. Je la consolai du mieux que je le pus et une main se déposa sur mon épaule. Je repoussai doucement Karamel et tournai la tête vers l'arrière. C'était bel et bien Thomas, qui me regardais, les yeux compatissants. Bien entendu, Karamel ne l'avais pas vu, puisque c'est un fantôme.
-Karamel, maintenant on va se lever, tout doucement et tu vas aller t'asseoir sous ce palmier, là-bas, dis-je en pointant du doigt un haut palmier qui projetait une ombre immense. Ne t'en fait pas, je serais tout près, mais je vais m'occuper de Kova, et je ne veux pas que tu vois ça, d'accord? Je reviens bientôt.
-Pourquoi... Pourquoi es-tu là? dit-elle d'une voix tremblante.
-Je t'expliquerai tout ça plus tard. Va maintenant, lui ordonnai-je en frottant le sommet de sa tête.
Elle se dirigea docilement vers l'arbre pointé et s'y écrasa lourdement. Je soupirai et regardai Tom.
-Ça va aller haku... dit-il en avançant vers moi.
-Non... Thomas, oublie-tu qui tu es? Stp, pas ici... soufflai-je en reculant tandis qu'il s'appraitait à me prendre dans ses bras.
Je me retournai, de peur que Karamel est vu ou entendu quoi que ce soit. Kova. Son corps n'était pratiquement plus qu'un tas de lambeaux déchirés. Le sable autours d'elle était noyé de son sang. Une odeur de fer circulait dans l'air. Il fallais s'en débarasser au plus vite avant que cet odeur n'attire d'autre Bêtes. Je soupirai bruyament et pris le reste de Kova par les épaules avant de la tirer vers la mer. Une fois près du bord, je jetai le cadavre dans les eaux turquoises, qui ne tarda pas à se teindre en rouge. Dès que je ne vis plus le corps à l'horizon, je fis demi-tour vers la marre de sang. Que faire pour faire disparaitre ces maudites traces?
-Tu pourrais peut-être creuser un trou et y mettre le sable rouge... ensuite le reboucher, proposa Thomas.
Je fis mine de ne pas l'avoir entendu mais le remerciai interieurement. Je m'accroupi au sol, les deux genoux bien encrés dans le sable, et me mis à creuser avec les ongles. Thomas me fit remarquer que je pourrais utiliser mon couteau, mais j'hocha la tête rapidement. Inutile de l'abimer, je l'aime bien trop pour ça. Après 20 minutes d'acharnement, mes ongles étaient crasses et noir de sable et j'en avais plus qu'assez. Je décidai donc d'aller à la recherche d'un bâton de bois assez solide pour cette tâche. Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour en trouver, a peine quelque mètre et un bâton était à ma disposition. De retours à la plage, je creusai encore et encore le trou, qui devenait grand petit-à-petit. Bientôt, j'eu fini et je pus mettre le sable sale dans le trou, et ensuite le reboucher, comme me l'avait indiquer Tom. Après ce boulot éprouvant, je décidai de me baigner dans la mer quelque instant. Nue. Mais bien sûr loin des yeux balayeur de Thomas, à l'autre éxtrémité de la plage. Je demandai, avant de partir, à Thomas s'il pourrais garder un oeil sur Karamel pendant ma courte absence;
-Dommage... j'aurais préféré garder un oeil sur toi.
-Dans tes rêves mon beau, dis-je avec un regard mesquin.
-Oh oui...
Je parti à rire doucement. J'aurais tout donner pour lui donner un baiser sur la joue, mais je ne pouvais m'y risquer. Je me dirigeai vers Karamel, mais en m'approchant, je m'apperçu qu'elle dormait alors je fit demi-tour vers ma destination première. La place était tranquille, sans bruit, sauf le clapotement de l'eau sur la rive. Je jetai un regard aux alentours au cas où Thomas m'aurais suivi ou encore s'il se cachait des loups dans les fourrées. Sûre d'être seule, je me dévêtit. Je détachai mes cheveux, qui étaient rassemblé en un chignon tout croche. Ils tombèrent dans mon dos comme une cascade; ils étaient très long. Nue, transpirante et frissonante, je m'avançai vers l'eau tiède. Mon corps fut bientôt tout engloutit sous l'eau, des orteille jusqu'au menton. Je me prélassai quelque minutes, me laissant emporter par cette douce caresse et plongeai toute la tête dans l'eau. J'ouvris les yeux; quelque chose venait de me chatouiller les orteilles. Me disant que ce ne devait pas être grave, que je devais seulement avoir frôler une algue, je nageai pour remonter à la surface. Mais même en battant des bras, je ne bougeais pas... Apeurée, je regardai mes pieds: une chose étrange, semblable à un tentacule très fin enroulait ma cheville. Le pire dans tout ça, c'est que je commençais à manquer d'air. Mes poumons réclamaient de l'oxygène. Effrayée, je me recroquevillai sur moi-même, comme un foetus, et tentai de détacher la chose qui me retenait. Impossible, c'était très solide, seul une chose très tranchante pourrait en venir à bout. Mes yeux fouillèrent le sable à la recherche d'une roche. Mes poumons semblaient sur le point d'explosé et je sentais les battements de mon coeur jusqu'à mon cerveau. C'était pénible, et très fâcheux. Je ne voulais pas mourir noyé, hors de question. Je venais à peine de revoir Thomas, pas question que je le perde encore. Furieuse, je pigeai dans toute la force qui me restait et me penchai vers le bas pour fouiller le sol. Par miracle, un bout pointu me taillada le doigt et je n'hésitai pas une seconde à le prendre. Une pierre, en forme de larme au bout coupant se nichait dans ma main. | |
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